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Dette grecque : un effacement ? C'est non pour Merkel
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Ardoise magique

Interrogée sur le point de savoir si une nouvelle réduction du poids de la dette serait nécessaire à l'avenir en Grèce, la chancelière allemande a répondu "je n'envisage pas ça".

Angela Merkel est du genre à rester fidèle à ses idées, surtout en matière économique. La chancelière allemande l'a encore prouvée ce mercredi. Elle a en effet indiqué que la dette grecque lui semblait viable malgré les craintes exprimées au sein du FMI du contraire. Pour elle, un nouvel effacement de créance ne lui semblait pas nécessaire après celui déjà négocié début 2012.

"J'espère que la soutenabilité de la dette continuera d'être un acquis" a dit Angela Merkel, lors d'une interview. Jörg Asmussen, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a jugé de son côté contreproductives les discussions sur une nouvelle réduction de la dette grecque et appelle le pays à poursuivre les réformes, dans un entretien paru mercredi.

Début 2012, la Grèce a négocié avec ses créanciers privés une restructuration de sa dette publique, effaçant plus de 100 milliards d'euros d'obligations souveraines détenues par des banques et des fonds de pension. Le pays a ensuite racheté 30 milliards d'euros de ses propres obligations, à un prix cassé, grâce à des fonds provenant du plan de sauvetage lancé par l'Europe et le FMI.

Après ces opérations, de 355 milliards d'euros (170% du PIB) en 2011, la dette grecque est tombée à 303 milliards en 2012 (157% du PIB), selon l'agence des statistiques grecques. Mais elle pourrait remonter à 175,2% du PIB cette année. Le plan de sauvetage de la Grèce UE-FMI est basé sur un objectif de faire tomber le ratio de dette à 124% du PIB en 2020, et au dessous de 110% en 2022.

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