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Sevran : affrontements entre bandes rivales, un mort par balles
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Rixe mortelle

Le jeune homme avait été touché de plusieurs balles dans le ventre et avait reçu des coups de barre de fer au visage lors d’échauffourées qui avaient éclaté en pleine rue, dimanche vers 01H00.

"C’est un moment qui est tragique et triste. On a une pensée pour ses proches et sa famille". L'émotion est vive à Sevran et Stéphane Gatignon, le maire EELV de la ville, est encore sous le choc. Le jeune homme, blessé par balles dans nuit de samedi à dimanche, est décédé ce lundi matin comme l'ont confirmé des sources concordantes. "Mourir comme ça, à 18 ans, c’est insupportable. Il avait la vie devant lui", s'est indigné l'élu. La victime, qui se trouvait dans un état critique depuis l’agression, est décédée lundi vers 02H30 à l’hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), a précisé l’une de ces sources.

Il avait été touché de plusieurs balles dans le ventre et avait reçu des coups de barre de fer au visage lors d’échauffourées qui avaient éclaté en pleine rue, dimanche vers 01H00. Une autopsie du corps, qui doit déterminer les causes exactes de la mort, est prévue mardi matin. L’enquête a été confiée au Service départemental de police judiciaire de Seine-Saint-Denis. Mais elle pourrait s’avérer difficile car le lieu où s'est déroulé la bagarre n'est pas équipé de caméras de vidéosurveillance, selon une source proche du dossier.

Plusieurs dizaines de personnes avaient pris part à la rixe, qui a opposé des jeunes de la cité des Beaudottes à un groupe du quartier Rougemont. Ce sont des voisins, alertés par le bruit et des détonations, qui ont prévenu la police. Lorsque les policiers sont arrivés, une cinquantaine de personnes ont pris la fuite, laissant la victime au sol, inconsciente, selon la préfecture. Plusieurs balles, des douilles et un aérosol à gaz ont été retrouvés sur place.

"On (a affaire à) un affrontement entre bandes rivales, il ne s’agit pas d’un règlement de comptes", a souligné Stéphane Gatignon. "Ca chauffe depuis des mois, c’est comme une cocotte-minute", a-t-il ajouté. "Ca n’est pas par la violence que les problèmes se règlent. Il faut que les adultes soient présents, qu’on se serre les coudes, pour que la situation ne dégénère pas", a assuré l'édile, "on a déjà un événement tragique, il n’en faut pas un deuxième".

lu sur Libération.fr

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