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Polémique entre Barroso et Montebourg : "un peu simpliste comme toutes les polémiques" dit Pascal Lamy
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1-1, balle au centre

Le directeur de l'OMC a renvoyé les deux hommes dos à dos, estimant qu'ils "exagèrent".

Décidément, la phrase d'Arnaud Montebourg accusant José Manuel Barroso d'être "le carburant du Front national", prise comme un mini séisme dans la classe politique française, ne cesse de faire des répliques. Chacun y va de son appréciation, les uns défendant le ministre du Redressement productif, les autres prenant partis pour le président de la commission européenne. Pascl Lamy, lui, a décidé de se muer en arbitre dans cette polémique.

Interrogé par Europe 1 ce mardi matin, le directeur de l'OMC a estimé que les deux hommes "exagèrent". "Je pense qu'il s'agit d'une polémique un peu simpliste comme toutes les polémiques de part et d'autre. Je crois que M. Barroso exagère quand il qualifie les partisans de l'exception culturelle de réactionnaires. Je crois aussi que M. Montebourg exagère quand il diabolise la mondialisation en l'accusant de toutes les difficultés de l'économie française" a commenté Pascal Lamy.

Pour lui, la mondialisation "a ses bons et ses mauvais côtés. Ce n'est pas tout bon, ce n'est pas tout mauvais. Certains pays, certaines activités utilisent fort bien la mondialisation", a-t-il argumenté. "Je pense que la thèse de la démondialisation est une thèse réactionnaire comme toutes les thèses qui appellent vers un retour vers le passé. C'est une attitude passéiste. Ce qui compte ce n'est pas le passé c'est l'avenir", a enfin indiqué le directeur de l'OMC.

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