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Radars mobiles embarqués : il y en aura plus de 100 d'ici décembre
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Ces nouveaux radars pourront, après des essais en "juillet sur le terrain, flasher dans les deux sens".

C'est la nouvelle arme secrète : le radar mobile embarqué. Et il devrait en surprendre plus d'un. Installés dans des véhicules, une centaine d'entre eux seront déployés d'ici la fin décembre. C'est ce qu'a indiqué lundi matin, Frédéric Péchenard, le délégué interministériel à la Sécurité routière. Dans une interview publiée par Le Figaro, il précise que 40 radars mobiles de nouvelle génération fonctionneront fin juin pour un programme prévu de 300 appareils en trois ans. Ces nouveaux radars pourront, après des essais en "juillet sur le terrain, flasher dans les deux sens", a-t-il annoncé.

Ces radars embarqués à bord d'un véhicule banalisé sont notamment destinés à lutter contre les grands excès de vitesse. Ils auront pour se faire la capacité de photographier, sans flash et en roulant, tous les véhicules en grand excès de vitesse. Comme l'avait expliqué en mars le chef du département du contrôle automatisé à la Sécurité routière Aurélien Wattez, "la nouveauté, c'est que ces radars vont effectuer des contrôles à partir de véhicules insérés dans le flot de circulation. L'objectif est de se fondre parmi les automobilistes".

L'antenne radar est en fait cachée derrière la plaque d'immatriculation du véhicule. Sa marge technique est plus importante que sur les anciens dispositifs. Ainsi, un automobiliste qui roule à 138 km/h sur une autoroute limitée à 130 km/h ne devrait pas être verbalisée, la vitesse retenue (138 moins 10%) étant égale à 124 km/h est donc en dessous de la vitesse autorisée. Mais l'automobiliste conduisant à 146 km/h sera en revanche verbalisé, sa vitesse retenue atteignant les 131 km/h (146 moins 10%).


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