Les salaires des diplômés de grandes écoles en chute libre<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Les salaires des diplômés de grandes écoles en chute libre
©

C'est la crise

Le taux net d'emploi est lui aussi en baisse, tout comme le taux de contrats à durée indéterminée.

Les rémunérations de début de carrière ont nettement reculé en euros constants, note la Conférence des grandes écoles (CGE) dans son étude annuelle sur l’insertion des diplômés publiée hier. L’association, qui regroupe plus de 200 grandes écoles, constate une baisse de 15 % des rémunérations moyennes (hors primes) des managers entre 2000 et 2013, et de 11 % pour les ingénieurs.

« L’ajout des primes ne permet pas de retrouver le niveau ‘‘hors primes” de 2000, indique l’étude. Les 35 771 euros perçus en 2013 en moyenne en France, en incluant les primes, ne correspondent qu’à une rémunération de 28 504 euros constants de 2000, bien inférieurs aux 30 000 euros sans les primes que percevaient les diplômés cette année-là », soit une baisse de 5 % en euros constants depuis 2000, précise Les Echos.

Pour le président de la CGE, cette baisse s’explique par la loi de l’offre et de la demande. La demande d’ingénieurs, notamment, est décroissante  dans les secteurs industriels et marchands en France, ce qui entraîne inéluctablement une baisse des salaires. Les entreprises jouent aussi de la crise, selon le directeur général de HEC Paris, Bernard Ramanantsoa.

Y a-t-il trop de diplômés des grandes écoles, compte tenu des emplois disponibles en France ? Il faut des créateurs d’emplois et des start-up. Et il faut aussi déterminer, à l’horizon de dix ans, quel est le volume, la proportion d’emplois et les secteurs dans lesquels la France souhaite proposer des emplois à ses diplômés, s'interroge le directeur de l’Ecole centrale Paris, Hervé Biausser dans Les Echos. Un appel du pied très clair en direction du gouvernement.

Pour les jeunes diplômés des grandes écoles, la crise se mesure aussi à l’aune du taux net d’emploi, qui baisse à 81,5 % pour les diplômés sortis il y a moins d’un an (promotions 2012), contre 85 % l’année précédente. Le taux de contrats à durée indéterminée (CDI) chute aussi à 76 %, contre 80 % il y a un an. 

Lu sur les Echos

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !