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Brésil : 50 000 personnes dans la rue à Sao Paulo
©Reuters

Encore et encore

Depuis quelques jours, les Brésiliens sont dans la rue pour protester contre les dépenses somptuaires liées au Mondial-2014.

50 000 Brésiliens ont de nouveau manifesté mardi soir à Sao Paulo, où la présidente Dilma Rousseff, s'est entretenue lors d'un voyage éclair avec son mentor politique, l'ex-président Lula, au lendemain de manifestations historiques dans tout le pays, a constaté l'AFP.

Un groupe de manifestants a mis le feu à un camion de transmission de la chaîne de TV Record, à une cabine de police et à une agence bancaire. Auparavant ils avaient tenté de forcer l'entrée de la mairie mais les police les a repoussés avec quelques tirs de gaz lacrymogènes. Des boutiques ont été saccagées et pillées et la façade récemment restaurée de l'Opéra a été taggée.

Dans une trentaine de villes plus petites des manifestations avaient lieu également comme à Sao Gonçalo près de Rio avec 5 000 personnes ou Juazeiro do Norte (nord-est) où 8 000 manifestants empêchaient le maire de la ville de sortir d'une agence bancaire, mais aussi Manaus et Florianopolis.

Mme Rousseff avait promis le matin à Brasilia prêterait une "écoute" attentive aux aspirations légitimes des 250 000 manifestants qui ont envahi lundi les grandes villes du pays, en pleine Coupe des Confédérations et à un an du Mondial-2014.

Rien n'a filtré de l'entretien de Mme Rousseff avec l'ancien président Lula (2013-2011) auquel, selon le site de la Folha de Sao Paulo, aurait également participé le maire Fernando Haddad, lui aussi membre du Parti des travailleurs (PT au pouvoir).

La réunion portait sur les moyens de faire marche arrière en abaissant le prix des transports publics, selon la Folha.

Porto Alegre, Recife et d'autres villes brésiliennes ont déjà annoncé mardi des réductions des prix des transports publics, dont la hausse est à l'origine de la fronde actuelle, née à Sao Paulo et qui s'est étendue comme une traînée de poudre à l'ensemble du pays.

Outre le prix du billet d'autobus ou de métro, les manifestants les manifestants s'insurgent contre les dépenses colossales (11 milliards d'euros) engagées par le pays pour le Mondial dans un an, alors que certains services publics comme la santé sont sinistrés.

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