Rio de Janeiro : violents affrontements entre la police et les manifestants<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Rio de Janeiro : violents affrontements entre la police et les manifestants
©

Trop c'est trop !

Des dizaines de milliers de Brésiliens ont manifesté, lundi 17 juin, dans tout le Brésil pour protester contre les dépenses somptuaires engagées pour l'organisation du Mondial-2014 de football.

Tout a commencé par 100 000 manifestants qui ont défilé pacifiquement pour protester contre la hausse des tarifs des transports publics et les dépenses somptuaires engagées pour l'organisation du Mondial-2014 de football. Jets de cocktails molotov ou de noix de coco contre les policiers ripostant par des tirs de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc, policier roué de coups au sol, voiture retournée et incendiée, magasins pillés : le centre de Rio a été le théâtre de scènes de guérilla urbaine, selon des journalistes et photographes de l'AFP. 

Puis dans la nuit, un groupe de quelques dizaines de manifestants violents a pris d'assaut le parlement de l'Etat de Rio, tandis que le gros de la manifestation restait pacifiquement massé devant le Théâtre municipal. Cinq policiers auraient été blessés. Les policiers ont riposté par des tirs de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc. Ils ont aussi effectué quelques tirs de sommation en l'air à balles réelles.

Finalement, des policiers anti-émeutes ont dispersé dans la nuit les manifestants violents qui faisaient le siège du gouvernement de l'Etat de Rio. 

Les manifestations sociales de lundi sont les plus importantes depuis celles dirigées en 1992 contre la corruption du gouvernement de l'ex-président Fernando Collor de Melo, qui avait démissionné durant son procès politique devant le sénat. Le gouvernement a d'abord été pris de court par l'éclosion soudaine de ce mouvement apolitique la semaine dernière, après l'annonce de l'augmentation des tarifs des transports publics.

Il semble à présent débordé par sa nouvelle dimension en grande partie attisée par l'indignation suscitée par les violences policières de la semaine dernière. "Je suis venu parce que je veux que le Brésil se réveille. Ce n'est pas seulement contre la hausse des transports, mais pour l'éducation et la santé", a expliqué dans l'après-midi à l'AFP Diyo Coelho, 20 ans, qui défilait avec un groupe d'amis à Sao Paulo, une fleur blanche à la main.

Lu sur le Nouvel Observateur

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !