Armes chimiques en Syrie : les Etats-Unis reconnaissent leur utilisation par le régime d'Assad<!-- --> | Atlantico.fr
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Jeudi, la Maison Blanche a annoncé un soutien militaire aux rebelles, sans aller jusqu'à parler de livraisons d'armes.
Jeudi, la Maison Blanche a annoncé un soutien militaire aux rebelles, sans aller jusqu'à parler de livraisons d'armes.
©Reuters

"Lignes rouges"

Jeudi, Washington a confirmé avoir les preuves que le régime de Bachar al-Assad a utilisé du gaz sarin et a annoncé un soutien militaire aux rebelles.

Selon la Maison Blanche, "des lignes rouges" ont été franchies. Jeudi, Washington a reconnu pour la première fois que le régime syrien de Bachar al-Assad avait eu recours à des armes chimiques, dont du gaz sarin, pour tenter de mater la rébellion. Dans la foulée, la présidence américaine a déclaré que cette information changeait "l'équation" de Barack Obama et a annoncé un soutien militaire aux rebelles, sans aller jusqu'à parler de livraisons d'armes. La Maison Blanche a simplement évoqué une augmentation de l'aide non-létale et assuré qu'elle prendrait "des décisions à (son) propre rythme".

"Même si le nombre de victimes dans ces attaques ne représente qu'une petite fraction des pertes en vie humaines catastrophiques en Syrie, qui dépassent désormais plus de 90 000 morts, le recours à des armes chimiques viole les règles internationales et franchit clairement des lignes rouges qui existent depuis des décennies au sein de la communauté internationale", a déclaré le conseiller adjoint de sécurité nationale du président, Ben Rhodes, dans un communiqué. "Le président a affirmé que le recours à des armes chimiques changerait son équation, et c'est le cas", est-il écrit. Entre 100 et 150 personnes, au minimum, ont été tuées dans des attaques chimiques, a ajouté la Maison Blanche. 

Il y a neuf jours, la France a déclaré être certaine de l'utilisation d'armes chimiques. L'annonce américaine intervient alors que l'aéroport international de Damas a été la cible jeudi d'une rare attaque au mortier par les rebelles, selon les médias officiels. Le Nouvel Observateur souligne que, selon une source occidentale, des représentants de pays soutenant l'opposition vont rencontrer ce vendredi en Turquie le général Idriss, chef du Conseil militaire suprême de l'armée syrienne libre et considéré comme un interlocuteur fiable par les Occidentaux.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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