Baccaulauréat : l'examen coûterait 1,5 milliard d'euros selon le syndicat des proviseurs<!-- --> | Atlantico.fr
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Le coût du bac a grimpé en flèche ces dernières années.
Le coût du bac a grimpé en flèche ces dernières années.
©Reuters

Histoire de gros sous

La somme, qui a été multipliée par 20 par rapport aux estimations précédentes, s'explique notamment par les trois semaines de cours perdues au mois de juin dans les lycées.

Les examens ont un coût parfois très élevé. C'est notamment le cas du baccalauréat comme le révèle le SNPDEN, principal syndicat de chefs d'établissement, qui assure que les coûts liés à l'organisation du célèbre examen de fin du secondaire atteindraient 1,5 milliards d'euros, soit vingt fois plus que les estimations précédentes.

Cette somme s'explique moins par les dépenses liées à l'organisation des épreuves, qui ne s'élèvent "qu'à" 74 millions, que les trois semaines de cours perdues au mois de juin dans les lycées. Le personnel et les locaux sont en effet alors réquisitionnés pour le bac. Pour calculer cette perte à gagner, le syndicat indique qu'un lycéen coûte 11 500 euros aux contribuables chaque année et multiplie donc ce chiffre par 36 – le nombre de semaines de cours. Ainsi, trois semaines équivalent à 1,4 milliard d'euros. Il faut toutefois rappeler que si l'on considère qu'une année comporte 52 semaines, les trois semaines de cours perdues au mois de juin ne reviennent alors "qu'à" un milliard d'euros.

L'étude indique par ailleurs que la hausse des dépenses est due principalement à l'augmentation de l'indemnité de correction qui est passée entre 2008 et 2009 de 1,32 à 5 euros la copie. Les oraux de langues vivantes, qui font leur apparition cette année, bloquent par ailleurs 493 305 heures d'enseignants, ce qui équivaut à 16 millions d'euros. De nouvelles épreuves, facultatives, ont également fait leur apparition ce qui augmente sans surprise le coût de l'examen. Enfin, en une trentaine d'années, le nombre de candidats a été multiplié par deux.

Le syndicat des chefs d'établissement explique donc qu'il faut "un choc de simplification qui réduirait les coûts de l'examen". D'autres préfèrent remettre en question l'existence même de cet examen.

Lu sur Europe1.fr

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