Patrick Buisson : "Aujourd’hui, il n'y a en France qu'un homme d'Etat, Nicolas Sarkozy"<!-- --> | Atlantico.fr
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Patrick Buisson affirme dans une interview donnée au Monde que Nicolas Sarkozy est "l'unique recours".
Patrick Buisson affirme dans une interview donnée au Monde que Nicolas Sarkozy est "l'unique recours".
©Reuters

Le sauveur

Le conseiller de l’ancien président explique dans un entretien donné au journal Le Monde que Nicolas Sarkozy "s’imposera comme l’unique recours".

Nicolas Sarkozy, "unique recours" ? C’est en tout cas ce qu’assure Patrick Buisson dans un entretien donné au quotidien Le Monde. Le conseiller de Nicolas Sarkozy, très critiqué pour sa stratégie lors de la dernière campagne présidentielle, assure ainsi qu’"aujourd’hui, il n'y a en France qu'un homme d'Etat, c'est Nicolas Sarkozy" ajoutant que "face à la dynamique du FN, toute autre candidature que la sienne exposerait la droite au risque d'une élimination au premier tour" et qu’"il est le seul en capacité de rassembler".

L’ex-directeur de ma rédaction du journal Minute puis du magazine Valeurs actuelles assure par ailleurs qu’"il y a un continuum parfait entre la campagne de Nicolas Sarkozy engagée en février 2012 sous la bannière des valeurs et la mobilisation, un an plus tard, de centaines de milliers de Français sur des questions sociétales dont on disait qu'elles ne passionnaient personne". Le politologue estime donc que c’est "la synergie dialectique créée par le candidat Sarkozy qui a rendu à ce peuple la fierté de se battre pour autre chose que des intérêts catégoriels " et notamment pour s’opposer au mariage pour tous.

Lorsqu’on lui demande si la droite ne court pas après le Front national, Patrick Buisson explique que "c'est à cette France du travail et de la relégation, sous-consommatrice de prestations sociales, que la droite doit s’adresser en priorité. Sans se laisser intimider par ceux qui voudraient faire des légitimes aspirations des catégories populaires la propriété du seul Front national afin de les disqualifier".

Le politologue réagit également à la mort de Clément Méric et assure que s’il s’agit bien d’"un acte abominable", cela reste toutefois "isolé" assurant "qu’on ne peut pas le rattacher à un contexte de violence globale" précisant que "le climat de tension que la gauche dénonçait sous Sarkozy n’a pas disparu […] avec l’élection de François Hollande".

Lu sur Le Monde

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