Grèce : le FMI reconnaît que le premier plan de sauvetage s'est soldé par des "échecs notables"<!-- --> | Atlantico.fr
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En 2010, le FMI estimait que le pays renouerait avec la croissance dès 2012 alors qu'il s'est en réalité enfoncé dans la récession en 2013 pour la sixième année consécutive
En 2010, le FMI estimait que le pays renouerait avec la croissance dès 2012 alors qu'il s'est en réalité enfoncé dans la récession en 2013 pour la sixième année consécutive
©Reuters

Mea Culpa

La Commission chargée de l'euro s'est désolidarisée du mea culpa du Fonds international, déclarant : "Nous sommes en désaccord fondamental avec le rapport du FMI".

Le Fonds Monétaire international a publié un rapport mercredi 5 juin qui critique durement le premier plan de sauvetage accordé à la Grèce (en 2010), le dernier d'une série de mea culpa partiels que le fonds a exprimé après avoir réévalué les conséquences de l'austérité sur l'économie des pays grevés par la dette.

La raison de ces "échecs notables" : des projections de croissance trop optimistes et des désaccords avec ses partenaires européens au sein de la troïka des créanciers (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international). "Il y a eu des échecs notables. La confiance des marchés n'a pas été rétablie (...) et l'économie a été confrontée à une récession bien plus forte que prévu", a indiqué le Fonds monétaire international (FMI), rappelant que la Grèce a dû être massivement renflouée une deuxième fois au printemps 2012.

En 2010, le FMI estimait que le pays renouerait avec la croissance dès 2012 alors qu'il s'est en réalité enfoncé dans la récession en 2013 pour la sixième année consécutive malgré le deuxième plan d'aide massive, sur fond de manifestations croissantes contre l'austérité.

Ce mea culpa n'a pas été du goût de l'Union européenne : le porte-parole d'Olli Rehn, vice-président de la Commission chargé de l'euro, n'a en tout cas pas mâché ses mots dans une réaction devant la presse accréditée à Bruxelles : "Nous sommes en désaccord fondamental avec le rapport du FMI", a lancé Simon O'Connor.

Ces déclarations interviennent alors même que le FMI a débloqué le 31 mai une nouvelle tranche d'aide à la Grèce de 1,7 milliard d'euros. Dans un bref communiqué, le conseil d'administration du FMI a précisé que ce versement porte à 6,6 milliards d'euros le montant total accordé à Athènes par le FMI depuis l'annonce du renflouement du pays il y a un an.

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