Affaire Bettencourt : les juges bordelais sont confirmés, l'instruction peut poursuivre<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour abus de faiblesse sur l'héritière de l'empire L'Oréal le jeudi 21 mars.
Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour abus de faiblesse sur l'héritière de l'empire L'Oréal le jeudi 21 mars.
©Reuters

Justice

Cette décision de la Cour de cassation répond à une requête de 12 avocats de la défense qui remettaient en cause la légitimité des juges et du médecin chargée d'expertiser Liliane Bettencourt en 2011.

Finalement la requête aura fait long feu. Le parquet général de la Cour de cassation a préconisé mercredi 5 juin de poursuivre l'instruction par les juges bordelais de l'affaire Bettencourt. Ces derniers sont donc confirmés dans leurs fonctions. Mardi 4 juin, les douze avocats de la défense, dont le conseil de Nicolas Sarkozy Thierry Herzog, avaient déposé une requête en suspicion légitime contre les juges en charge du dossier.

Ce que les avocats de la défense mettaient en cause, ce sont  les liens entre Jean-Michel Gentil et l'un des experts clés du dossier, un témoin de mariage du juge qui a été sollicitée à deux reprises dans le dossier. Cet expert est en effet le médecin chargé de l'expertise de Liliane Bettencourt en 2011.

La défense estimait aussi que les prises de paroles publiques des deux autres magistrates co-saisies, intervenues en soutien de Jean-Michel Gentil, montrent "qu'il ne peut plus y avoir d'enquête impartiale à Bordeaux", selon l'un des avocats. La défense demandait enfin le dépaysement du dossier et la suspension du cours de l'instruction. C'est donc une première déconvenue pour les avocats de la défense et pour Nicolas Sarkozy qui a été mis en examen pour abus de faiblesse sur l'héritière de l'empire L'Oréal le jeudi 21 mars.

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