Aides de l'Etat aux partis : le PS gagnant, le FN se renfloue et le Modem coule<!-- --> | Atlantico.fr
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Marine Le Pen peut avoir le sourire
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Calculées en fonction des résultats aux élections législatives 2012, les subventions aux partis politiques viennent d’être rendues publiques dans un décret publié ce mardi.

Le décret officialisant les dotations de l'Etat aux partis vient d'être approuvé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et publié ce mardi au Journal officiel. Les dotations sont calculées en fonction du nombre de voix récoltés aux dernières législatives et du nombre d'élus.

Sans surprise, le PS passe devant l'UMP et devient le parti le mieux subventionné. Il recevra environ 11,1 millions d'euros au titre des 8 millions de voix récoltées en juin 2012 et 17,4 millions d'euros au titre de ses 417 élus à l'Assemblée et au Sénat. Cela représente une subvention globale d'environ 28,5 millions d'euros, soit 6 millions de plus que lors de la précédente législature.

Le Front national tire aussi son épingle du jeu, avec des subventions multipliées par 3 : il récoltera environ 5,5 millions d'euros en 2013, contre seulement 1,7 en 2012.

L'UMP en revanche tombe à 19,87 millions d'euros contre 30,14 en 2012. Le Modem quant à lui est en chute libre, passant sous le barre du million, des 3,56 millions à seulement 930 000 euros.

Ces aides constituent la source principale de financement des partis. En tout, elles s'élèvent à 70 millions d'euros, réparties en deux enveloppes. La première enveloppe est répartie en fonction du nombre de voix récoltées aux dernières législatives : un parti reçoit environ 1,60 euro par an et par voix sur cinq ans. La seconde fraction du financement public est destinée aux partis qui ont des élus : chaque parlementaire rapporte environ 42 000 euros par an à la formation à laquelle il est rattaché.

Sans élu à l'Assemblée depuis 1988, le parti frontiste devait auparavant survivre sans la seconde fraction de l'aide publique. Mais ce temps est révolu grâce à son bon score en 2012 (13,6%) et l'entrée à l'Assemblée de deux députés frontistes.

Lu sur Le Figaro.fr

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