Syrie : l'Europe décide de lever l'embargo sur les armes pour les rebelles<!-- --> | Atlantico.fr
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Les 27 se sont engagés à ne pas livrer d'armes aux rebelles dans l'immédiat.
Les 27 se sont engagés à ne pas livrer d'armes aux rebelles dans l'immédiat.
©Reuters

Ils sont tombés d'accord

Les 27 se sont toutefois engagés à "s'abstenir d'exporter des armes à ce stade".

Les 27 sont finalement parvenus à s'entendre lundi soir. A l'issue d'une réunion qui a duré une douzaine d'heures et de "discussions difficiles" selon des diplomates, les ministres des Affaires étrangères européens ont décidé de lever l'embargo sur les armes pour les rebelles syriens, rapporte Le Monde. Par ailleurs, ils ont maintenu l'ensemble des sanctions prises depuis deux ans contre le régime de Bachar al-Assad.

Il s'agit "de la bonne décision" car elle "envoie un message très fort de l'Europe au régime d'Assad", s'est félicité le ministre britannique William Hague, soulignant que c'était la décision que la Grande-Bretagne souhaitait. Plusieurs pays, dont l'Autriche et la République tchèque, étaient fortement opposés à une levée de l'embargo, rappelle Le Point. François Hollande a récemment expliqué que la levée de l'embargo allait permettre d'accroître "la pression militaire", qui "fera qu'il y aura une solution politique" en Syrie. 

Mais concrètement, cela ne devrait pas changer grand chose sur place, dans la mesure où les 27 "se sont engagés à s'abstenir d'exporter des armes à ce stade", a expliqué le ministre luxembourgeois, Jean Asselborn. Aucune arme ne devrait ainsi être livrée, au moins avant le 1er août, date avant laquelle les ministres ont prévu de "réexaminer" leur position, à la lumière notamment des résultats de la conférence Genève-2 initiée par les Etats-Unis et la Russie.  

Catherine Ashton, la chef de la diplomatie de l'UE, a souligné que la fourniture d'armes était "destinée à la protection des civils" et soumise à certaines conditions, notamment en terme de contrôles sur leurs destinataires, afin qu'elles ne puissent tomber entre les mains de groupes radicaux. 


Lu sur Le Monde

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