Jérôme Cahuzac : "Je cherche à payer ma dette"

Pourquoi avoir voulu être candidat à la législative partielle ?

"Je devais des explications à ceux qui m'avaient fait confiance. Ce rendez-vous électoral était un moyen de donner des explications. J'avais aussi envie de dire ce qu'était l'état du pays".

"Je ne demandais pas un pardon. Le processus judiciaire doit aller à son terme. Je cherche à payer ma dette. (...) La condamnation du mensonge, de la faute est radicale. Mais la question est : + ma vie se résume-t-elle à ce mensonge ?+ Non. Dans la vie politique, il est difficile de défendre quelqu'un comme moi. Me défendre, c'est prendre le risque d'être suspect".

"Ceux qui m'abordent dans la rue, ne me condamnent pas aussi radicalement. Dans cette période noire, il y a eu des traits de lumière. Des gens que je ne connaissais pas, m'ont tendu la main. Je ne suis pas un homme seul. J'ai des amis, je dois continuer, la vie ne s'arrête pas là. J'ai des projets, des rendez-vous de travail".

Quelle somme fraudée ?

"J'ai un peu moins de 600 000 euros qui ont été rapatriés en France. Ces sommes dissimulées l'ont été il y a 20 ans, lorsque je n'étais pas élu. C'est une histoire assez ancienne. J'ai entendu dans des journaux, qu'on parlait de sommes bien plus importantes. Mais ce n'était que des rumeurs sur ses sommes faramineuses". 

"La somme détournée vient de mon travail. C'était stupide. Il y a a 20 ans, ces actions étaient de tristes banalités dans le milieu professionnel dans lequel j'étais".

"La commission d'enquête parlementaire ne m'a pas encore convoqué".