Paris : un homme se suicide dans une école avec un fusil devant plusieurs élèves

Triste histoire dans une école maternelle parisienne. Une source policière a en effet révélé qu'un homme âgé de 51 ans s'est suicidé ce jeudi en fin de matinée avec un fusil à canon scié dans le hall de l'école privée catholique Saint-Pierre située rue Cler dans le 7e arrondissement de la capitale. Les forces de l'ordre n'ont pas encore pu déterminer l'identité de l'homme ni les raisons qui l'ont poussé à commettre un tel acte.

L'homme, qui était alors à l'extérieur et est rentré dans le hall de l'établissement, s'est tiré une balle dans la tête en présence d'une dizaine d'enfants ainsi que d'un adulte présent dans l'école mais dont on ignore encore la fonction. Le rectorat de Paris a assuré que l'homme qui s'est donné la mort n'aurait aucun lien avec l'établissement.

La radio France Info précise par ailleurs que l'homme s'est suicidé vers 11h30 alors que les enfants se rendaient à la cantine pour déjeuner. L'arme était cachée le long de son corps.

Le préfet de police Bernard Boucault a quant à lui affirmé que "l'homme est rentré, il a été empêché d'aller plus loin par la gardienne et une secrétaire. Rien ne laisse penser qu'il voulait s'en prendre à quelqu'un dans cette école".

Plusieurs élus n'ont pas attendu pour réagir à ce triste incident. Anne Hidalgo, première adjointe socialiste au maire de Paris, a ainsi mis en avant le sang-froid du personnel de l'établissement assurant après s'être rendu sur place que "tout le monde a réagi rapidement, les gardiennes se sont opposées à l'intrusion, souligne l'élue. Nous sommes au côté des parents pour qu'ils puissent être soutenus". Elle a également expliqué qu'"on est tous à la recherche de l'information sur les motivations" de l'homme qui s'est donné la mort.

Quant à la maire UMP du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati, elle s'est également rendue sur place "pour rassurer tout le monde" tandis que le ministre de l’Éducation Vincent Peillon, rentré en urgence de Bruxelles où il participait à un Conseil de ministres de l’Éducation de l'Union européenne, il a indiqué qu'"il n'est pas bon que les enfants deviennent des objets médiatiques. Il faut avoir une certaine pudeur et ne pas instrumentaliser les enfants".

Sans surprise, une cellule de soutien psychologique a été mis en place selon l'Académie de Paris. François Hollande est revenu sur ce drame lors de sa conférence de presse de ce jeudi après-midi :

Nos écoles doivent être protégées des violences. C'est une priorité du gouvernement. #ConfPR

— Élysée (@Elysee) 16 mai 2013

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