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Affaire Georges Tron : non-lieu requis par le parquet d’Evry pour viols et agressions sexuelles
©Reuters

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Deux ex-employées municipales de Draveil avaient déposé une plainte pour harcèlement sexuel contre le maire de la ville, en mai 2011.

Des sources proches de l’enquête ont révélé mercredi la réquisition d’un non-lieu par le parquet d’Evry pour l’ancien ministre UMP George Tron. Accusé de viols et d’agressions sexuelles par deux anciennes employées municipales de sa commune de Draveil (Essonne) dont il est le maire, il avait été mis en examen le 22 juin 2011, en même temps que son adjointe à la culture mise en cause elle aussi dans l’affaire.

"La réalité de certains faits dénoncés par les parties civiles n'a pu être formellement rapportée et les éléments constitutifs de certaines infractions n'ont pu davantage être réunis", se justifie le procureur de la République dans un communiqué de presse. La décision du parquet intervient un mois après que les deux plaignantes aient de nouveau porté plainte contre monsieur Tron pour subordination de témoins durant la procédure.

Sa carrière politique en avait pris un coup : Georges Tron avait dû démissionner de son poste de secrétaire d’État à la Fonction publique en mai 2011, avant de perdre son siège de député en juin 2012 ravi par le socialiste Thierry Mandon. Président départemental de l’UMP, il demeure néanmoins maire de Draveil, et devrait être réinvesti par son parti pour les élections municipales de 2014.

Les avocates des deux anciennes employées au service de George Tron ont un mois pour faire appel, après quoi la justice décidera si oui ou non elle suit la décision du parquet. Affaire à suivre.

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