Claude Guéant : une nouvelle affaire de tableau met l'ex-ministre dans l'embarras<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Claude Guéant est touché par une nouvelle polémique sur un tableau.
Claude Guéant est touché par une nouvelle polémique sur un tableau.
©Reuters

Nouvelle polémique

Selon le journal ivoirien "Le Nouveau Courrier", Claude Guéant aurait oublié de rendre une toile de James Houra reçue en cadeau alors qu'il était ministre.

Claude Guéant aime décidément beaucoup la peinture. Après l'affaire des tableaux flamands, l'ancien ministre de l'Intérieur est cette fois épinglé pour une toile du peintre James Houra. Le quotidien ivoirien "Le Nouveau Courrier" révèle ainsi qu'après avoir offert 34 voitures de police à l'Etat ivoirien et avoir été fait commandeur de l'ordre du mérite ivoirien pendant une visite officielle, Claude Guéant a reçu du président ivoirien Alassane Ouattara en novembre 2011 un tableau du peintre James Houra. Jusque-là, pas de problème mais selon le journal ivoirien, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy aurait conservé la tableau après avoir quitté ses fonctions. Or une circulaire signée de la main de l'ancien Premier ministre François Fillon l'interdit.

La circulaire du 18 mai 2007 indique en effet que "les les cadeaux offerts aux membres du Gouvernement [...] dans le cadre de l'exercice des fonctions gouvernementales, notamment à l'occasion des visites effectuées à l'étranger ou de la réception en France de personnalités étrangères, sont, pour leurs auteurs, la manifestation de la volonté d'honorer la France. C'est donc à l'Etat qu'ils s'adressent, au-delà de la personne du récipiendaire [...] Il est par conséquent normal qu'ils n'entrent pas dans le patrimoine personnel du ministre ou de sa famille". 

Le tableau aurait ainsi dû être en théorie rendu au "service du mobilier national", c'est-à-dire l'Etat.

Le site Arrêt sur images qui a cherché à joindre l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy n'a obtenu aucune réponse de Claude Guéant. Le site explique ainsi qu'"il s'est muré dans son silence après nous avoir dit qu'il 'ne répondait plus aux questions de la presse et qu'il réservait ses explications à la justice'".

Si les soupçons se révélaient être véridiques, Claude Guéant pourraient être sanctionné. L'ancien ministre est toutefois loin d'être le seul dans ce cas-là puisque selon le Figaro, 12% des pièces du Mobilier national manquaient en 2009.

Lu sur L'Express

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !