Attentats en Turquie : Ankara accuse la Syrie, Damas dément<!-- --> | Atlantico.fr
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Le double attentat a fait 46 morts dans la ville de Reyhanli, près de la Syrie
Le double attentat a fait 46 morts dans la ville de Reyhanli, près de la Syrie
©REUTERS/Umit Bektas

Crainte

Neuf personnes ont été interpellées dimanche en Turquie après le double attentat qui a fait 46 morts dans la ville de Reyhanli, près de la Syrie.

L'enquête avance mais il reste encore de nombreuses zones d'ombre. Au lendemain des attentats qui ont frappé la Turquie ce samedi, il est difficile d'en connaître encore toutes les ramifications. Ce qui est certain cependant c'est que neuf personnes ont été interpellées dimanche en Turquie après le double attentat qui a fait 46 morts dans la ville de Reyhanli, près de la Syrie. Ankara a par ailleurs attribué la responsabilité de ces actives au régime de Damas qui s'est empressé de démentir toute implication.

Au lendemain de cette attaque qui a réveillé les craintes de débordement du conflit syrien, le vice-premier ministre turc Besir Atalay a annoncé que ces neuf personnes, toutes de nationalité turque, appartenaient à "une organisation terroriste en contact avec les services de renseignement syrien", ajoutant que certaines avaient fait des "aveux". Il a également indiqué que 38 des 46 personnes tuées dans l'attaque avaient été identifiées et que 35 étaient de nationalité turque et trois autres syrienne.

Quelques heures après la double explosion, le ministre de l'Intérieur Muammer Güler avait affirmé que les responsables étaient "liés à des organisations soutenant le régime syrien et ses services de renseignement". Dimanche, il s'est montré moins bavard. Il s'est en effet refusé à en dire plus sur l'identité des suspects et la nature de leur groupe, mais il a indiqué qu'il s'agissait d'activistes "dont on connaît les noms et les activités" et leurs "contacts étroits" avec le régime syrien. "Nous avons identifié ceux qui étaient les organisateurs, ceux qui ont effectué des reconnaissances, ceux qui ont déposé les véhicules", a-t-il déclaré.

De son côté, le ministre syrien de l'Information Omrane al-Zohbi a rejeté dimanche ces accusations, affirmant que "la Syrie n'a pas commis et ne commettra jamais un tel acte car nos valeurs ne nous le permettent pas". M. al-Zohbi a renvoyé la responsabilité du double attentat au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a mis en garde samedi les auteurs de l'attentat, d'où qu'ils viennent. "Les coupables en paieront le prix, qu'ils viennent de l'intérieur ou de l'extérieur du pays", a-t-il assuré lors d'un déplacement à Berlin.

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