Garde d'enfants : huit pères et une mère investissent la cathédrale d'Orléans<!-- --> | Atlantico.fr
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La cathédrale d'Orléans cible de neuf parents en colère
La cathédrale d'Orléans cible de neuf parents en colère
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Le temps des cathédrales

Le groupe de neuf personnes, dont quatre ont passé la nuit dans la cathédrale, réclame que le droit des enfants à leurs deux parents soit respecté en cas de divorce.

Un appel à l'aide. Huit pères et une mère se sont retranchés dans la cathédrale d'Orléans, dans le Loiret, depuis ce jeudi après-midi. Ils ont investi une terrasse du monument au-dessus de la façade principale au pied de la tour sud. Si cinq personnes du groupe sont redescendues dans la soirée, quatre pères ont passé la nuit de jeudi à vendredi sur la terrasse, d'après Frédéric Foroughi, l'un deux. Ces neuf parents réclament que "le droit des enfants à leurs deux parents soit respecté par la justice en cas de divorce". Sur les banderoles brandies par les parents, on pouvait "8 ans d'abandon", "rapt parental" ou encore "les enfants ont besoin d'un papa et d'une maman".

"On a posé une tente sur la terrasse, on a des duvets et de quoi se nourrir. On s'est relayés pour dormir, deux par deux. On est déterminés à rester là-haut car on ne voyait plus les deux enfants qu'un week-end sur deux, soit quatre jours par mois", a ajouté Frédéric Foroughi. Les parents sont venus de plusieurs lieux à savoir la Bretagne, la Lorraine voire le territoire de Belfort et s'étaient donnés rendez-vous à la cathédrale d'Orléans. On ne sait pas encore si l'action était prévue.

Les huit pères et la mère souhaitent la "coparentalité" en cas de divorce. "Un an après la séparation des parents, il y a 30% des enfants qui ne voient plus le parent à qui ils n'ont pas été confiés", avait expliqué ce jeudi l'un des membres du groupe, Jean Le Bail, avant d'ajouter que "dans 80% des cas, c'est le père qui est exclu de la vie des enfants".

Ce n'est pas la première fois qu'une telle histoire arrive... 


Lu sur L'Express

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