Propos anti-Merkel : Copé et Fillon dénoncent la responsabilité de Hollande

Ce lundi 29 avril, dans un communiqué commun, Jean-François Copé et François Fillon "dénoncent la responsabilité personnelle" du président François Hollande "dans la dégradation continue et consternante de la relation franco-allemande".

L'ancien Premier ministre et le président de l'UMP insistent sur "le climat germanophobe qui gagne le PS et son allié d'extrême gauche"."Dès le début de son quinquennat, au sommet de Bruxelles le 29 juin 2012, le nouveau président français a manœuvré pour tenter d'isoler la chancelière allemande. Ce comportement indigne, guidé par des préoccupations bassement partisanes a donné le ton de ce que serait, désormais, sa relation avec l'Allemagne. Le résultat est catastrophique", précisent les deux hommes politiques de droite.

"Les difficultés ne sont pas allemandes, elles sont françaises", avait pour sa part affirmé l'ex-ministre de la Défense Gérard Longuet, interrogé par Canal +. "L"Allemagne est un bouc émissaire parfaitement injustifié alors que c'est elle qui travaille, exporte et avec ses excédents, paye les déficits des pays qui n'ont pas fait ces efforts", a-t-il précisé.

"Honnêtement, on en reste les bras ballants, d'autant qu'on choisit comme bouc émissaire le pays qui réussit le mieux en Europe. Qu'est-ce que c'est en réalité ? On a affaire à une gigantesque opération de mascarade et de diversion",  a de son côté déclaré sur RCJ Laurent Wauquiez, vice-président de l'UMP.

Nathalie Kosciusko-Morizet dans l'émission "Tous politiques" (France-Inter/Le Monde, AFP) a jugé la démarche "absurde, dangereuse et irresponsable de la part d'un grand parti de gouvernement". La candidate UMP à la maire de Paris a finalement appelé les socialistes à "cesser de chercher dans les autres les causes de notre propre malheur".