François Hollande en Chine : le président français veut rééquilibrer les échanges commerciaux avec le géant asiatique<!-- --> | Atlantico.fr
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Pour son premier séjour en Chine en tant que chef de l'Etat, François Hollande sera resté sur le sol chinois 37 heures
Pour son premier séjour en Chine en tant que chef de l'Etat, François Hollande sera resté sur le sol chinois 37 heures
©Reuters

Lobbying

François Hollande a jugé "pas acceptable" un déficit commercial de plus de 26 milliards d'euros au détriment de la France.

Accueilli avec faste par le président Xi Jinping sur le parvis du Palais du peuple de Pékin pour sa première visite dans le pays, le président français est entré dans le vif du sujet dès la fin de la cérémonie d'accueil et ses 21 coups de canon. "Il y a un déséquilibre sur le plan du commerce extérieur et il nous appartient de le corriger", a-t-il dit à son homologue chinois. "Il y a 26 milliards (d'euros) de déficit commercial et ceci depuis plusieurs années, ce n'est pas acceptable", a-t-il insisté. Ce déséquilibre pèse environ 40% du déficit commercial français. Le retour à une balance commerciale équilibrée (hors énergie) a été promis par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault pour 2017.

François Hollande a expliqué que son pari consistait à miser sur une hausse significative des exportations françaises plutôt que de réclamer une baisse des importations chinoises. Pour lui, "c'est par le haut, dans la technologie et le développement des entreprises, la compétitivité mais aussi par l'innovation et la qualité du travail que nous pouvons atteindre les résultats que nous avons promis aux Français".

Xi Jinping, faisant référence au "rêve français" défendu par François Hollande durant la campagne présidentielle, a semblé être réceptif aux requêtes françaises. "Vous avez dit vouloir réenchanter le rêve français, et vous travaillez activement pour promouvoir la croissance (...) notre rêve commun consiste au fond à assurer une meilleure vie à nos deux peuples et à nos générations futures", a répondu le président chinois à François Hollande, évoquant une coopération "gagnant-gagnant" entre les deux pays.

Le point fort de la France réside dans sa puissance diplomatique et sa voix à l'international. Les Chinois, qui considèrent traditionnellement l'Allemagne comme un partenaire privilégié sur le terrain économique, pourraient se montrer conciliants avec la France, encore considérée à Pékin comme une puissance politique à vocation mondiale avec son siège au Conseil de sécurité de l'Onu. "Ils cherchent des alliés", juge un diplomate français qui relève les tensions auxquelles Pékin, impliqué dans plusieurs litiges territoriaux avec ses voisins, doit faire face, en particulier avec le Japon pour le contrôle des îles Senkaku/Diyoyu.

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