Embouteillages : les Parisiens ont passé 63 heures dans les bouchons en 2012<!-- --> | Atlantico.fr
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Paris est la 6e ville la plus embouteillée d'Europe
Paris est la 6e ville la plus embouteillée d'Europe
©Flickr - Saturne

Bouchons

Les bouchons ont subi une forte baisse en Europe entre 2011 et 2012. Mais cette chute est symptomatique du ralentissement économique du continent.

Bonne nouvelle pour les conducteurs : les embouteillages ont chuté de 18% en Europe par rapport à l'an dernier. En France, c'est une baisse de 12% que révèle le dernier rapport annuel Traffic Scorecard d'INRIX. Les données récoltées début 2013 laissent même entrevoir une poursuite de cette tendance à la baisse, de l'ordre de 23 % au premier trimestre dans l'ensemble de l'Europe. La France est le 4e pays d'Europe dans le classement des embouteillages : ces citoyens ont perdu en moyenne 37 heures dans les bouchons en 2012. L'Hexagone est placé devant le Royaume-Uni  et ses 29 heures d'embouteillages en moyenne, et à égalité avec l'Allemagne mais loin derrière les Pays-Bas (52 heures) et la Belgique (59 heures !).

Parmi les villes françaises, c'est évidemment Paris qui reçoit le bonnet d'âne, avec en moyenne 63 heures passées dans les embouteillages en 2012, mais là aussi son trafic s'est fluidifié puisque le rapport observe une baisse de 9% par rapport à 2011. La capitale est loin devant Lyon et Bordeaux (46 heures), Toulon (41 heures) ou encore Grenoble (40 heures).  Les 13 villes testées ont toutes vues leurs embouteillages chuter.

Mais cette baisse révèle néanmoins une réalité moins glorieuse. En effet selon le rapport, sur les 13 pays européens étudiés, ceux qui ont subi les plus fortes baisses des embouteillages sont ceux qui sont le plus pénalisés par la crise de la dette dans la zone euro. Cette fluidification du trafic routier serait en fait la résultante de la crise économique ; comme l'explique Bryan Mistele, le PDG d'INRIX : "Il y a toujours une forte corrélation entre la santé économique et le niveau d'encombrement sur nos axes routiers. Cela nous indique si les citoyens ont un travail et s'y rendent en voiture, sortent au restaurant, et si les entreprises livrent des produits". La chute de 23% des embouteillages pour le premier trimestre 2013 n'est donc au final pas très rassurant pour l'activité économique de l'Europe.

Lu sur TF1

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