Goodyear : six salariés au cœur de la violente manifestation du mois de mars en garde à vue<!-- --> | Atlantico.fr
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La manifestation du 7 mars avait dégénérée
La manifestation du 7 mars avait dégénérée
©Reuters

Justice

Ces six personnes, soupçonnés de violences sur la police, ont été placées en garde à vue après leur convocation à Nanterre à la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine chargée de l'enquête.

Le rassemblement avait tourné à l'affrontement. Au mois de mars, à l'usine d'Amiens-Nord, des centaines de salariés de Goodyear avaient fait le siège de l'entreprise. Dix-neuf policiers avaient été blessés au cours de ces échauffourées. Mais ces heurts ne sont pas restés sans conséquence. En effet, ce mardi, six salariés de Goodyear, soupçonnés d'être au cœur de ces violences, ont été placés en garde à vue mardi matin, a appris l'AFP de sources concordantes. Ils avaient au préalable été convoqués à Nanterre à la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine.

Il s'agit de six salariés de l'usine du constructeur américain de pneumatiques d'Amiens-Nord : cinq salariés apparentés CGT et un SUD, a précisé le représentant CGT Mickaël Wamen lors d'une conférence de presse dédiée au projet de Scop (coopérative) porté par la CGT. Ces six salariés étaient auditionnés à la suite de la manifestation du 7 mars contre le projet de fermeture de l'usine d'Amiens-Nord, a poursuivi le meneur syndical qui a dit ne pas connaître les motifs de la garde à vue commencée à 09H00 mardi matin. "La répression anti-syndicale du gouvernement continue (...) Pourquoi ces salariés au lieu des 400 qui étaient présents ?", a-t-il toutefois commenté, ajoutant que le fait que ces gardes à vue intervenaient le jour où la CGT présentait à Paris à la direction de Goodyear son projet de Scop pour sauver une partie des activités de l'usine d'Amiens-Nord n'était pas "dû au hasard".

Le 7 mars, des violences contre les forces de l'ordre avaient émaillé la manifestation des salariés devant le siège social du fabricant de pneus à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) où plusieurs centaines de salariés s'étaient rassemblés. La préfecture de police avait recensé 19 fonctionnaires blessés dont l'un s'était vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) de 23 jours et un autre de 14 jours, lors de cette manifestation considérée comme l'une des plus violentes contre les forces de l'ordre depuis plusieurs années. Par ailleurs, selon les syndicats, cinq manifestants avaient été hospitalisés. Quatre policiers avaient par la suite déposé plainte et le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête préliminaire pour déterminer dans quelles circonstances les violences avaient été exercées.

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