Italie : Giorgio Napolitano accepte un second mandat de président pour éviter l’impasse<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président italien Giorgio Napolitano accepte de rester.
Le président italien Giorgio Napolitano accepte de rester.
©Reuters

Sortie de crise ?

Les principaux partis italiens, qui ont échoué à élire un successeur au président en cinq tours de scrutin, ont sollicité Giorgio Napolitano.

Le salut de l’Italie pourrait bien passer par… Giorgio Napolitano. Le président sortant âgé de 87 ans a en effet accepté ce samedi de se présenter devant les grands électeurs italiens pour un nouveau mandat, le deuxième. Giorgio Napolitano a notamment fait état dans un communiqué officiel d’un sens de « responsabilité envers la nation ».

Pour rappel, les principaux partis italiens, après n’avoir pas réussi à élire un successeur au président sortant italien en cinq tours de scrutin, ont alors sollicité dans la journée de samedi Giorgio Napolitano, respecté par tous et partout dans le pays, pour sortir de l’impasse politique qui touche actuellement l’Italie.

Le communiqué officiel ajoute que les entretiens lors desquels le président sortant s’est entretenu avec les principaux dirigeants du pays ce samedi matin « n’ont naturellement pas porté sur des sujets étrangers à l’élection du président de la République ». Cela indiquerait que le chef d’Etat sortant a bien demandé des garanties sur la formation du gouvernement.  Giorgio Napolitano explique ainsi dans le communiqué être « mû en ce moment par le sentiment que je ne peux me soustraire à une prise de responsabilité envers la nation, et suis confiant qu’à cela, correspondra une prise de responsabilité collective analogue de la part des partis politiques ». Ces derniers empêchaient jusqu’à présent l’élection d’un nouveau président ainsi que la formation d’un gouvernement.

En effet, le Peuple de la liberté (PDL) de Silvio Berlusconi avait décidé de ne pas participer au scrutin, son allié de la Ligue du Nord de voter bulletin blanc. Même chose pour les centristes du chef du gouvernement sortant Mario Monti. Le Parti démocrate (PD) de Pier Luigi Bersani avait décidé dès vendredi soir, après l’échec de son candidat, M. Prodi, de voter blanc lui aussi lors de ce cinquième scrutin. Giorgio Napolitano accepterait donc de rempiler pour sortir le pays de l’impasse, les principaux partis politiques ayant été incapables de dégager une majorité.

Pour rappel, Giorgio Napolitano qui ne voulait pas assumer la charge de président pour une nouvelle fois en raison de son âge, est le premier président de la République italienne à demander un deuxième mandat.

Lu sur Les Echos

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