Otages libérés au Cameroun : Hollande et Fabius soulagés<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande s'est dit soulagé de cet heureux dénouement
François Hollande s'est dit soulagé de cet heureux dénouement
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Paroles, paroles

Après l'officialisation de la libération des otages au Cameroun, François Hollande a exprimé son "soulagement" alors que Laurent Fabius salue "une très bonne nouvelle".

Ouf de soulagement à l'Elysée. La famille française Moulin-Fournier, comptant sept personnes dont quatre enfants, qui a été enlevée en février dernier dans le Nord du Cameroun par le groupe islamiste nigérian Boko Haram, a été libérée, ce vendredi. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius s'est "immédiatement rendu sur place" et a déclaré qu'ils étaient "tous en bonne santé". "J'ai eu la famille au téléphone. Ils sont extrêmement heureux et en forme", a rajouté le ministre précisant que les otages avaient été libérés dans la nuit de jeudi à vendredi "dans une zone entre le Nigeria et le Cameroun"

De son côté, François Hollande a tenu à remercier "les autorités qui ont contribué à cette bonne nouvelle pour les familles et à ce soulagement pour la France". Le président de la République a affirmé s'être entretenu au téléphone avec le père de famille qui s'est dit "en bonne santé" et "heureux de ce dénouement". Fort de ce happy end, François Hollande a annoncé "être encore plus déterminé pour libérer les otages détenus. Nous devons assurer la sécurité et lutter contre le terrorisme". Le chef de l'Etat a ajouté qu'en "ce jour heureux, nous pensons aux autres otages. Dans une période de guerre, ce n'est pas la méthode la plus favorable mais nous ne refusons aucun moyen de prise de contact" rappelant que "la France ne paie pas de rançon".

Le père, la mère et leurs quatre garçons âgés de 5 à 12 ans résidaient depuis 2011 à Yaoundé où le père est employé expatrié du groupe GDF Suez. Cyril Moulin-Fournier, le frère de Tanguy, qui vit en Espagne, les avait rejoints pour des vacances.
Tous avaient été enlevés dans le nord du Cameroun où ils étaient allés visiter un parc national.

Lu sur Le Figaro

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