Pas content
Jean-Marc Ayrault sur les confessions de Cahuzac : "il y avait un côté pathétique"
Le Premier ministre a aussi vu dans cet exercice une "espèce d'opération de com" qui l'a "choqué". Il a affirmé n'avoir d'ailleurs pas "regardé" jusqu'au bout".
Visiblement, les confessions de Jérôme Cahuzac n'ont pas plu à Jean-Marc Ayrault. Le Premier ministre s'est montré très dur ce mercredi matin sur France Inter, à l'égard de son ex-ministre du Budget. Pour lui, il y avait dans cette interview de BFMTV "un côté pathétique". "Je me repasse en boucle les images où un ministre de la République, interrogé par un député de l'opposition, dit dans le lieu solennel de la représentation nationale: je n'ai pas, je n'ai jamais eu de compte à l'étranger", a expliqué Ayrault.
"Je trouve presque indécent qu'on ait organisé un feuilleton, il y a comme une opération de com, on n'est pas en Amérique, on est en France!" explique le Premier ministre. Jean-Marc Ayrault est de nouveau monté au créneau pour défendre François Hollande. "Je peux vous dire que le président de la République n'avait pas d'informations" lance-t-il. L'ex-maire de Nantes a lui aussi confessé avoir une "part d'ombre", son "combi Volkswagen" qu'il a inscrit sur sa déclaration de patrimoine.
Reprenant les termes de Jérôme Cahuzac qui a évoqué mardi dans son mea culpa télévisé sa "part d'ombre", le Premier ministre a déclaré sur le ton de l'ironie, "Ma part d'ombre, je vous invite à la voir, c'est mon combi Volkswagen, on pourra faire un tour ensemble". Acheté en 1988 et aujourd'hui estimé 1 000 euros, ce combi a pour Jean-Marc Ayrault "une valeur symbolique et surtout sentimentale". "Je le garde car quand je pourrai, je l'utiliserai", a-t-il conclu.
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