Dyslexie : le problème vient du cerveau et la musique pourrait aider<!-- --> | Atlantico.fr
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Quels que soient le pays ou la langue de l'enfant, la zone du cerveau qui ne fonctionne pas est toujours la même.
Quels que soient le pays ou la langue de l'enfant, la zone du cerveau qui ne fonctionne pas est toujours la même.
©Reuters

Santé

Une équipe française a découvert l'existence d'une aire dans le cerveau qui ne s'active pas chez un dyslexique au moment de la lecture.

C'est une avancée incontestable. Une équipe de scientifiques français a découvert l'existence d'une aire dans le cerveau qui ne s'active pas chez les dyslexiques au moment de la lecture. "Il s'agit donc d'un véritable marqueur de ce dysfonctionnement", explique au Figaro le neurologue Michel Habib neurologue au CHU de Marseille.

Quels que soient le pays ou la langue de l'enfant, la zone du cerveau qui ne fonctionne pas est toujours la même. Une exception confirme cependant la règle : les Chinois. En effet, leur écriture, basée sur des dessins, touche davantage l'aire motrice du cerveau que celle visuelle des mots.

La dysléxie se manifeste par des difficultés au moment de l'apprentissage de la lecture et de l'orthographe. L'enfant a alors du mal à établir une relation entre une lettre et un son. Selon une récente étude, l'apprentissage de la musique agit sur les mêmes circuits que ceux qui font défaut aux dyslexiques et pourrait donc par conséquent diminuer les difficultés vécues par les enfants atteints de la maladie.

Le professeur Michel Habib du CHU de Marseille explique cette initiative originale : "Une note est écoutée, lue sur une portée, intégrée dans une phrase dans toutes ses dimensions (hauteur, timbre, rythme…), repérée sur un clavier grâce aux touches blanches et noires et enfin, jouée. C'est bien cette simultanéité de l'arrivée dans le cerveau d'informations de sources différentes qui renforce les connexions et contribue à une amélioration. Nous sommes maintenant en train de développer cet outil et les moyens de tester son efficacité avec un laboratoire du CNRS marseillais", explique-t-il au Figaro Santé.

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