Mariage homosexuel : Ayrault et Désir mettent en garde l'UMP<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Jean-Marc Ayrault a appelé les "responsables de l'UMP" à ne pas "se laisser entraîner" dans la "radicalisation".
Jean-Marc Ayrault a appelé les "responsables de l'UMP" à ne pas "se laisser entraîner" dans la "radicalisation".
©Reuters

Diversion ?

Ces déclarations interviennent au lendemain d'une manifestation devant le Sénat d'opposants au mariage homosexuel.

Au lendemain d'une manifestation devant le Sénat d'opposants au mariage homosexuel, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a appelé les "responsables de l'UMP" à ne pas "se laisser entraîner" dans la "radicalisation".

"Je souhaite vraiment du fond du coeur que les responsables de l'UMP, qui ont bien le droit de s'opposer à la politique du gouvernement, ne se laissent pas entraîner, comme ils ont tendance à le faire, dans la voie de la radicalisation qui serait dangereuse pour la République", a déclaré le Premier ministre en marge du Conseil national du PS.

Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a dénoncé pour sa part le "silence assourdissant de l'UMP". "Je dénonce le silence assourdissant de l'UMP, de Jean-François Copé, et même la complicité et les termes inacceptables avec lesquels s'est exprimé Christian Jacob qui a de fait semblé justifier de tels comportements", a-t-il déclaré à son arrivée au conseil national du parti.

"Rien ne justifie une telle violence devant le Sénat. Ces groupes fanatisés, ces groupes fascisants doivent être fermement condamnés", a déclaré le responsable socialiste. "J'appelle la droite, l'opposition, à montrer qu'elle a le sens des responsabilités républicaines et à se démarquer de la dérive radicale, extrémiste, violente, fascisante, de ce mouvement qui n'est pas digne du débat que nous devons avoir dans la République", a-t-il conclu.

Plusieurs milliers d'opposants étaient descendus vendredi 12 avril dans le centre de Paris pour dénoncer l'accélération du calendrier législatif de ce projet de loi gouvernemental.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !