"La blessure involontaire est reconnue juridiquement lorsqu'il y a une atteinte physique, une atteinte morale ou une atteinte financière. Dans le dossier PIP, on a les trois", a fait valoir Me Philippe Courtois. "L'atteinte physique, on l'a forcément, de par l'intervention chirurgicale (d'explantation, NDLR) en elle-même", a-t-il ajouté. Selon un bilan de l'Agence du médicament (ANSM), à fin octobre, 14 327 femmes avaient choisi de se faire retirer leurs implants PIP, dont 10 042 à titre préventif sur recommandation du ministère de la Santé. Parmi elles, près de 3 300 cas de rupture de l'enveloppe externe des implants ont été constatés, et près de 2 000 réactions inflammatoires.
A ce jour, 320 plaintes ont été reçues dans l'information judiciaire ouverte fin 2011 pour blessures involontaires dans le cadre de l'affaire des implants frauduleux fabriqués par la société varoise PIP, un volet distinct du procès pour tromperie qui doit s'ouvrir mercredi à Marseille. Mais la décision de la cour d'appel pourrait augmenter considérablement le nombre de victimes reconnues dans ce volet.
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