Affaire Cahuzac : l’ex-ministre aurait menti à la banque suisse Julius Baer<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Jérôme Cahuzac a menti à la banque suisse Julius Baer.
Jérôme Cahuzac a menti à la banque suisse Julius Baer.
©Reuters

Rebondissement

Le quotidien zurichois "Tages Anzeiger" révèle que Jérôme Cahuzac a menti à la banque suisse Julius Baer en lui fournissant notamment un "certificat fiscal falsifié".

Les rebondissements dans l’affaire Cahuzac ne s’arrêtent décidément jamais. Le quotidien zurichois Tages Anzeiger affirme ainsi que Jérôme Cahuzac a menti à la banque suisse Julius Baer en lui fournissant notamment un "certificat fiscal falsifié".

Le journal daté de samedi révèle ainsi que l’ancien ministre du Budget n’aurait pas seulement menti aux députés français mais également à la banque suisse. Le journal explique ainsi qu’en 1992, Philippe Péninque, un ami de Jérôme Cahuzac, a ouvert pour l’ex-ministre sous son nom un compte à l’UBS Genève. Jérôme Cahuzac s’est alors rendu seulement quelques mois plus tard à Genève pour que le compte soit transféré à son nom.

Huit ans en plus tard, en 2000, la société financière Reyl & Co. Etablie à Genève et qui travaille alors comme une société de bourse entre en piste. Puisqu’elle n’est pas soumise aux mêmes règles que les banques étant donné qu’elle joue le rôle d’intermédiaire, Reyl & Co n’a pas à fournir de renseignement sur les détenteurs de ses comptes. La société ouvre alors un compte dit omnibus qui comprend les fonds de différents clients seulement connus par la banque. Parmi ces clients : Jérôme Cahuzac. Son argent reste donc à l’UBS…

Quand la Suisse se dit d’accord pour accorder l’aide judiciaire en cas d’évasion fiscale, Jérôme Cahuzac sentant le risque décide de transférer les fonds sur un compte omnibus à Singapour grâce à la banque Julius Baer. Cette dernière aurait alors demandé à Reyl & Co le formulaire A sur lequel est inscrit le nom du détenteur des fonds. Remarquant qu’il s’agissait d’un homme politique, la banque a réclamé à Reyl & Co un certificat prouvant que les fonds avaient été déclarés au fisc compétent. C’est à ce moment-là que l’ancien ministre du Budget aurait "présenté un certificat fiscal falsifié" ajoutant que ces 600 000 euros provenaient de son activité de chirurgien esthétique. La banque suisse aurait alors autorisé l’opération de transfert de fonds.

Lu sur 20 Minutes

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !