Petroplus : sursis pour les salariés en attendant l'examen de deux offres de reprise<!-- --> | Atlantico.fr
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La raffinerie Petroplus a cessé de fonctionner mi-décembre 2012 et a été progressivement mise à l'arrêt depuis.
La raffinerie Petroplus a cessé de fonctionner mi-décembre 2012 et a été progressivement mise à l'arrêt depuis.
©Reuters

Solution miracle ?

Les propositions du panaméen NetOil et du libyen Murzuq Oil doivent être examinées par le tribunal de commerce de Rouen.

Le tribunal de commerce de Rouen, qui s'est vu transmettre mardi deux dossiers, se prononcera définitivement sur l'avenir du site Petroplus le 16 avril prochain. Les administrateurs judiciaires ont en effet jugé recevables les offres du panaméen Net Oil et du libyen Murzuq Oil, déposées vendredi. Deux autres dossiers de reprise avaient été déposés le même jour par Ocean Deasky System Limited, basée à Hong-Kong, et par GTSA une société luxembourgeoise. "Les administrateurs ont considéré que les dossiers n'étaient pas complets ou qu'ils ne comprenaient pas de mandat officiel", a précisé Jean-Luc Brouté, secrétaire général du syndicat CGT.

Net Oil, en lice depuis plusieurs mois, s'engagerait à reprendre les 470 salariés et à investir 468 millions d'euros dans la modernisation de l'installation, selon les syndicats. Pour sa part, Murzuq Oil n'en dit pas plus. La société s'abrite derrière des "exigences de confidentialité" pour ne pas communiquer sur le contenu de son offre.

L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC s'est félicitée de cette décision : "Je suis heureux, c'est vraiment la décision qu'il fallait prendre. Il ne fallait pas qu'il y ait une autre décision, sinon, ça aurait montré une volonté de nous tuer", a déclaré Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale. "On espère maintenant que le gouvernement va nous aider pour que cet espoir se concrétise", a indiqué pour sa part Jean-Luc Brouté. De son côté, la direction a précisé qu'il appartiendra au tribunal de "prononcer la cession à l'une des deux sociétés" ou "de confirmer la liquidation de la raffinerie" décidée en octobre dernier.

La raffinerie Petroplus a cessé de fonctionner mi-décembre 2012 et a été progressivement mise à l'arrêt depuis.

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