Texas : un virus mortel se fait la malle <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Un virus mortel est introuvable
Un virus mortel est introuvable
©Reuters

Contagion

Le responsable d'un laboratoire très sécurisé de l'Université médicale du Texas a affirmé qu'une fiole contenant un virus mortel avait disparu.

Cela ressemble fort au scénario d'un film catastrophe. Et pourtant un évènement important a réellement eu lieu aux États-Unis. Une fiole contenant un virus mortel aurait disparu d'un laboratoire hautement sécurisé de l'Université médicale du Texas. C'est ce qu'a confirmé son responsable, David Callender, précisant que la perte de ce produit dangereux remonte au 20 mars. Le virus, qui porte le doux nom de Guanarito, est originaire du Venezuela et est connu pour faire partie des souches virales les plus dangereuses. Cela signifie qu'il ne peut être manipulé que dans un seul type d'endroit : un laboratoire de très haute sécurité.

A l'instar du virus Ebola, Guanarito pourrait déclencher des symptômes particuliers comme des fièvres hémorragiques. Le risque de décès pour les personnes contaminées par ce virus atteindrait 15 %. David Callender a néanmoins tenu à rassurer promettant que "cet incident ne constitue pas un risque significatif pour la santé de la population". "À ce jour, aucun cas de contamination par le virus Guanarito n'a jamais été constaté entre individus. Les personnes contaminées en Amérique du Sud l'ont été après être entrées en contact avec des rongeurs infectés", expliquait Jean-Claude Manuguerra, responsable de la cellule d'intervention biologique d'urgence à l'Institut Pasteur, dans les colonnes du Figaro.

La piste criminelle aurait été écarté par les responsables du Galveston National Laboratory. Un porte-parole de l'université, Raul Reyes, a déclaré : "si une personne mal intentionnée souhaitait utiliser ce virus comme une arme, il serait plus simple qu'elle aille directement au Venezuela en chercher un spécimen!".

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !