Trop de sucre dans les produits destinés aux DOM-TOM, l'Assemblée bien décidée à agir

Aussi incroyable que cela puisse paraître, dans les DOM-TOM, certains aliments, notamment les sodas et les produits laitiers, sont beaucoup plus sucrés qu'en métropole. Dans les territoires d'outre-mer, ces produits contiennent jusqu'à 50% de sucre en plus qu'en métropole. En Guyane, "le Fanta à l’orange est 48,59 % plus sucré qu’à Paris", explique par exemple Le Parisien.

Un problème de santé publique qui inquiète, puisque cette inégalité entre les consommateurs a provoqué une épidémie d'obésité. Selon l'étude Podium conduite par le Dr André Atallah, chef du service de cardiologie au centre hospitalier de Basse-Terre (Guadeloupe), dans les DOM-TOM, plus d'un adulte sur deux serait en surpoids (contre 32% en métropole). Et 23% des enfants vivant dans les DOM-TOM sont en surpoids ou obèses, contre 16% en métropole.

Pour tenter de remédier à cela, l'Assemblée nationale a fait un premier pas ce mercredi en approuvant, en première lecture, un alignement des taux de sucre ajouté dans les produits vendus outre-mer et en métropole ainsi que de leurs dates de péremption (en métropole, elle est fixée 30 jours après la fabrication indiquée sur l'emballage, contre 55 jours, voire 60, dans les DOM-TOM).