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Jean-Luc Mélenchon : il ne veut pas de dirigeants "prout-prout"
©Reuters

A l'assaut

Le coprésident du Parti de Gauche a assuré que "le peuple en colère", a besoin de dirigeants qui "parlent dru et cru".

Jean-Luc Mélenchon veut être l'opposant principal du gouvernement. Depuis des mois, le coprésident du Parti de Gauche ne cesse de réitérer ses attaques contre la politique de François Hollande. Mais ce qu'il y a de nouveau, c'est que l'ex-candidat à la présidentielle s'en prend personnellement à des ministres. L'exemple de Pierre Moscovici est frappant.

Ce lundi matin sur France Inter, Jean-Luc Mélenchon est allé plus loin et a dressé le portrait-robot du dirigeant "idéal". Pour lui, "le peuple en colère" a besoin de dirigeants qui "parlent dru et cru", pas "prout-prout". Interrogé sur une violence de termes employés dans son camp contre les socialistes, l'eurodéputé a ironisé sur "le cuir sensible de la société convenue", s'en prenant notamment à la Une de Libération ("Salopard!", "Toi-même!"). "Oh les pauvres petits biquets ! Libé, qui tous les jours sort des vannes à deux balles sur tous les sujets, qui a fait un titre contre Sarkozy spécialement injurieux"...

"Avec des gens comme vous on allait au bûcher au Moyen Age", a lancé l'ex-candidat Front de gauche à l'Elysée à l'adresse des médias qu'il juge "irresponsables". Il a fustigé "la caste médiatique, les curés médiatiques qui disent comment on doit parler, de quoi on doit parler, et à la fin vous êtes des tyrans". "Il y a 15 jours, vous étiez tous rassemblés autour de la momie d'Hessel, en train d'agiter vos palmes et vos engins à encens : indignez-vous, c'est magnifique !", a poursuivi le responsable Front de gauche. "Mais il faut s'indigner dans le langage de la bonne société, il faut dire prout-prout, parler gentiment". Tout est dit !

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