Sida : les autotests de dépistage reçoivent un avis favorable du Conseil national du sida<!-- --> | Atlantico.fr
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Des autotests de dépistage du sida pourraient bientôt faire leur apparition en pharmacie.
Des autotests de dépistage du sida pourraient bientôt faire leur apparition en pharmacie.
©CDC/Dr. Edwin P. Ewing, Jr.

Santé

L'organisme consultatif explique que ces tests permettraient de "renforcer l'autonomie des personnes dans leur démarche de santé, en particulier dans leur propre intérêt et au titre de l'intérêt collectif.

Bonne nouvelle en ce qui concerne le dépistage du sida. Le Conseil national du sida (CNS) ont en effet rendu ce vendredi un avis favorable aux autotests de dépistage de la maladie, permettant notamment à une personne pensant avoir contracté le virus de pratiquer elle-même un test pour savoir si c'est en effet le cas

L'organisme explique ainsi que ces tests fondés "sur une démarche volontaire" permettraient de "renforcer l'autonomie des personnes dans leur démarche de santé, en particulier dans leur propre intérêt et au titre de l'intérêt collectif qui exige le renforcement du dépistage".

Pour rappel, les autotests de dépistage du virus, qui permettent de donner un résultat rapide sur la présence d'anticorps spécifiques produits en cas d'infection par le virus du sida uniquement à partir d'un échantillon de salive ou de sang, ne sont toujours pas autorisés dans les pays membres de l'Union européenne. Il s'agit donc d'un gros retard par rapport à certains pays et notamment aux Etats-Unis où ils sont disponibles depuis 1996.

Avec cet avis favorable, le CNS espère donc bien faire bouger les choses. Il rappelle toutefois que ces tests "doivent constituer un dispositif additionnel et complémentaire de l'offre existante de dépistage de l'infection à VIH et qu'ils ne peuvent se substituer à l'offre existante car ils proposent un résultat qui doit être confirmé par un test biologique conventionnel".

L’organisme consultatif, qui répondait à une demande de la ministre de la Santé Marisol Touraine, se déclare donc en faveur d'une mise en "vente libre" de ces autotests en pharmacie mais aussi sur internet mais qu'ils soient également proposés en priorité aux populations à risques.

Le Conseil, qui avait auparavant à deux reprises émis un avis défavorables sur ces autotests mais qui admet que la fiabilité de cet outil s'est améliorée, souhaite que les notices "s'accompagne d'une promotion générale du dépistage".

La mise en vente de ces tests seraient une vraie avancée puisqu'elle permettrait de découvrir selon l'organisme près de 4 000 séropositivités et surtout d'éviter 400 nouvelles infections par an en France.

Lu sur AFP

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