Lycéen poignardé à Blaye : le parquet ouvre une information pour "assassinat" après le décès de l'élève<!-- --> | Atlantico.fr
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Le jeune lycéen poignardé en Gironde est décidé dans la nuit de mercredi à jeudi au CHU de Bordeaux.
Le jeune lycéen poignardé en Gironde est décidé dans la nuit de mercredi à jeudi au CHU de Bordeaux.
©Reuters

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L'agresseur pourrait être mis en examen soit pour "assassinat" soit pour "homicide volontaire" en fonction du caractère prémédité ou pas de l'acte.

Le jeune homme poignardé dans son lycée de Blaye en Gironde est finalement décédé dans la nuit de mercredi à jeudi. Le parquet de Bordeaux a donc ouvert ce jeudi une information judiciaire pour "assassinat" afin de lancer l'enquête sur le drame qui s'est déroulé mardi en plein cours de plomberie d'un établissement du secondaire professionnel.

L'information judiciaire a donc été confiée à deux magistrats spécialisés dans la justice des mineurs. Pour rappel, l'agresseur est âgé de 17 ans tandis que la victime en avait 15. La secrétaire générale du parquet de Bordeaux Agnès Auboin a ainsi déclaré : "Nous avons saisi ces magistrats du chef d'assassinat. Nous avons donc retenu la préméditation à ce niveau, avec toutes les précautions d'usage".

Suite à sa garde à vue dans les locaux de la gendarmerie, le jeune agresseur devrait ainsi être présenté dans la soirée aux deux juges qui pourront alors décidé de le mettre en examen soit pour assassinat – chef de l'information judiciaire – soit pour "homicide volontaire" si la préméditation n'est pas retenue. L'agresseur a pour le moment tenu des propos contradictoires sur le caractère prémédité de l'acte. Il a néanmoins reconnu les faits.

Pour rappel, Sylvain, scolarisé en classe de seconde dans ce lycée professionnel de l'Estuaire à Blaye en Gironde, est mort à 3h25 ce jeudi au CHU de Bordeaux. Son état s'est aggravé malgré son opération de mardi.

Vincent Peillon, le ministre de l'Education, s'est rendu sur place pour témoigner de son soutien à la famille mais aussi aux amis du lycéen "qui mesurent à quel point il n'y a rien de plus important qu'une vie humaine" ainsi qu'au corps éducatif qu'il accompagne "dans leur douleur et leur émotion".

Lu sur le Nouvel Observateur

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