Affaire Merah : François Hollande assure à Toulouse que "l'enquête sera menée au bout"<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande souhaute lever les zones d'ombres sur l'affaire Merah.
François Hollande souhaute lever les zones d'ombres sur l'affaire Merah.
©Reuters

Discours

Le chef de l'Etat a assisté à une cérémonie d'hommage aux victimes de Mohamed Merah, aux côtés du maire PS de la ville.

Rassemblement en mémoire des victimes de Mohamed Merah. Pour l’occasion, François Hollande a fait le déplacement ce dimanche matin à Toulouse. Le président de la République a ensuite pris la parole pour rappeler que "la démocratie est toujours plus forte que le fanatisme" ajoutant qu’"aujourd'hui, un an plus tard, des français de toutes confessions sont là pour témoigner de leur solidarité et de leur unité. C'est la meilleure des réponses, la plus solide face au terrorisme".

François Hollande a évoqué plus précisément l’affaire Merah assurant qu’il allait tout faire pour lever les zones d’ombres sur l’enquête. Il a ainsi déclaré que « la réponse est due aux familles et à la France toute entière. Je m'en porte garant. L'enquête sera menée au bout, pour connaître les faits, les responsabilités […] De même, nous devons tout savoir des éventuels dysfonctionnements des services concernés ».

Le président de la République est également revenu sur l’antisémitisme expliquant qu’il ne serait pas toléré en France : "Les enfants de Toulouse sont morts pour la même raison que ceux du Vel d'hiv ou de Drancy, parce qu'ils étaient juifs. Chaque fois qu'un juif est insulté, c'est un outrage qui est fait à notre pays". François Hollande a poursuivi en expliquant que "rien ne doit être considéré en cette matière comme anodin ou insignifiant" rappelant par la même occasion les mesures prises pour lutter contre les dérives antisémites, et plus particulièrement sur Internet et les réseaux sociaux.

Le Mali était également au programme de ce discours de François Hollande qui a expliqué que "laisser tomber le Mali dans les mains des terroristes, c'était ouvrir de nouvelles filières de recrutement. C'était laisser s'organiser un sanctuaire terroriste, laisser soumettre un peuple, asservir des femmes, détruire des édifices inscrits au patrimoine de l'Humanité. C'était aussi exposer notre pays, sur notre sol".

Lu sur Europe 1

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