Egypte : Mohamed Morsi en danger, le peuple réclame le retour de l'armée au pouvoir<!-- --> | Atlantico.fr
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Les Egyptiens appelent au retour de l'armée au pouvoir
Les Egyptiens appelent au retour de l'armée au pouvoir
©Reuters

Troubles politiques

Des centaines d'Egyptiens ont manifesté vendredi au Caire leur soutien à un retour de l'armée au pouvoir. Deux ans après la chute de Hosni Moubarak, le pays est en toujours en proie à des troubles politiques.

En deux ans l'agitation n'a jamais réellement cessé. Depuis la chute de Hosni Moubarak, l'Egypte est continuellement agité par la révolte populaire. La transition politique du pays est chaotique et émaillée de violences. L'opposition aux Frères musulmans, installés au pouvoir après le départ du raïs, ne cesse de réclamer davantage de droits et de libertés. Ce vendredi, les requêtes sont devenues plus intransigeantes. En effet, des centaines d'Egyptiens ont manifesté au Caire leur soutien à un retour de l'armée au pouvoir. La manifestation a eu lieu dans l'est de la capitale à l'appel d'un collectif de militaires à la retraite et de groupes opposés au Frères musulmans, dont est issu le président Mohamed Morsi.
Les opposants ont notamment scandé des slogans appelant l'armée à "ne pas les abandonner", tout en brandissant des portraits du ministre de la Défense, le général Abdel Fattah al-Sissi. D'autres criaient "l'armée doit revenir" (au pouvoir) ou "A bas le pouvoir du guide", en référence à Mohammed Badie, guide suprême des Frères musulmans. Des manifestations de soutien à l'armée ont également été organisées à Damiette, dans le nord du pays, selon le site internet du journal Al-Ahram. Il faut savoir que l'armée est un acteur capital dans le jeu politique en Egypte depuis 60 ans.

La chute de Hosni Moubarak en février 2011 avait amené le Conseil suprême des forces armées (CSFA), dirigé par le maréchal Hussein Tantaoui, à prendre les rênes du pays jusqu'à l'investiture de Mohamed Morsi fin juin 2012. Restée plus au moins discrète depuis l'accession de ce dernier au pouvoir, elle s'était manifestée en décembre dernier pour appeler au dialogue et rappeler son rôle de garante de la stabilité du pays, lors d'une vive crise liée à l'adoption d'un projet de Constitution controversé. Après une vague de troubles fin janvier, l'armée avait mis en garde contre un "effondrement de l'Etat" appelant "toutes les forces politiques" à trouver une issue aux "problèmes politiques, économiques, sociaux et de sécurité" au pays

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