Trève hivernale : quatorze maires jugent les expulsions inhumaines<!-- --> | Atlantico.fr
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La trêve hivernale qui s’achevait jeudi a été prolongée jusqu’à la fin du mois en raison des dernières intempéries.
La trêve hivernale qui s’achevait jeudi a été prolongée jusqu’à la fin du mois en raison des dernières intempéries.
©Reuters

Mal logement

Selon les élus, les expulsions locatives sont inefficaces car elles coûtent cher à l'Etat.

Quatorze élus de gauche ont été reçus vendredi au cabinet de Cécile Duflot, la ministre du Logement où ils ont réclamé un moratoire sur les expulsions locatives, qu’ils jugent "indignes de notre temps". "On sait bien que les expulsions, ce n’est pas la solution : premièrement, c’est inhumain parce que les familles expulsées sont précarisées et deuxièmement, c’est inefficace car ça coûte cher à l’Etat", a lancé Michel Beaumale, maire PC de Stains (Seine-Saint-Denis) lors d’un point presse, à l’issue de la rencontre.

La trêve hivernale qui s’achevait jeudi a été prolongée jusqu’à la fin du mois en raison des dernières intempéries. "On a gagné quinze jours parce qu’il y a eu la neige, on aurait souhaité un moratoire de sept mois", a observé Michel Baumale en martelant que "le logement c’est un droit, ce n’est pas une marchandise".

L’édile était entouré par ses collègues de Seine-Saint-Denis auxquels se sont joints quelques maires du Val-de-Marne et des Hauts-de-Seine pour former une coordination de maires contre les expulsions locatives. Mercredi, une trentaine d’associations réunies au sein du "Collectif des associations unies pour une nouvelle politique du logement" avaient également demandé, "un moratoire sur toutes les expulsions locatives en 2013", évoquant "une urgence sociale".

Lu sur Libération.fr

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