Sécurité routière : les radars mobiles de nouvelles générations déployés à partir de vendredi<!-- --> | Atlantico.fr
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Les radars automatiques comme celui-ci ont été installés depuis 2003
Les radars automatiques comme celui-ci ont été installés depuis 2003
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20 "radars invisibles" vont être déployés dans 18 départements. 300 seront mis en places dans 3 ans.

Les vingt premiers radars mobiles de nouvelle génération (RMNG) seront déployés vendredi 15 mars dans dix-huit départements. Embarqué dans une voiture de police ou de gendarmerie banalisée, le dernier-né des radars mobiles est caché dans la plaque d’immatriculation : s’il relève un excès de vitesse, un flash invisible se déclenche et la vitesse apparaît sur l'écran des policiers ou des gendarmes. Seuls les automobilistes qui dépassent le véhicule des forces de l'ordre sont donc susceptibles d’être flashés.

Ces vingt RMNG seront mis en service à Paris et dans les départements suivants : Somme, Oise, Loiret, Ille-et-Vilaine (2) Bouches-du-Rhône (2), Haute-Garonne, Rhône, Nord, Moselle, Loire-atlantique, Gironde, Calvados, Pyrénées-orientales, Vaucluse, Loir-et-Cher, Alpes-maritimes, Essonne.

Selon la Sécurité routière, ils seront déployés "principalement" sur les portions de route (autoroutes, nationales, départementales, agglomérations) où sont relevées des vitesses excessives. Ce dispositif va remplacer les 300 radars mobiles d'ancienne génération, utilisés entre 2004 et 2005.

La marge technique de ce nouveau dispositif étant plus importante que sur les radars "classiques", seuls les grands excès de vitesse seront réprimés. Ainsi sur autoroute, un automobiliste qui roule à 138 km/h ne sera pas verbalisé, car la vitesse retenue (138 moins 10 %) est égale à 124 km/h, en dessous de la vitesse autorisée. En revanche, le même automobiliste photographié à 146 km/h sera verbalisé avec une vitesse retenue de 131 km/h (146 moins 10 %). En agglomération, les usagers seront donc flashés à partir de 61 km/h, sur une route nationale ou départementale à partir de 102 km/h.

La vitesse excessive est une cause majeure de la mortalité routière, responsable de 26 % des accidents mortels en 2012, soit près de 1.000 décès. Depuis 2003, les radars automatiques (2.173 installés au 1er février 2013) ont contribué à une baisse des vitesses moyennes de plus de 10 km/h, soit 45 à 50 % de morts en moins à cause de la vitesse, selon la Sécurité Routière.

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