Réforme de l'école : Vincent Peillon défend "une œuvre patriotique"<!-- --> | Atlantico.fr
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Le texte de réforme de l'éducation devrait être examiné toute la semaine à l'Assemblée nationale
Le texte de réforme de l'éducation devrait être examiné toute la semaine à l'Assemblée nationale
©Reuters

Education

Le ministre de l'Education s'est fait attaqué par l'opposition, en particulier par Benoist Apparu qui juge que "cette loi d'orientation ne réduira ni les inégalités scolaires ni le nombre d'élèves en grande difficulté"

Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a vanté lundi le projet de loi pour la refondation de l'école comme une occasion pour les députés de participer à "une œuvre patriotique" et comme une "condition du redressement" d'une France saisie par "une crise de l'avenir". Son texte est débattu depuis lundi 11 février à l'Assemblée nationale

Inscrivant le projet d'orientation et de programmation dans une "grande tradition" républicaine, il a également appelé  à "dépasser les postures partisanes" afin de "reconstruire des bases solides" pour le système éducatif. Il a ainsi alpagué la droite : "Qu'il y a-t-il de partisan à vouloir enfin accorder la priorité dans ce pays au primaire alors que les destins sociaux se jouent dans les premières années", "à vouloir qu'on accueille les enfants de moins de trois ans" ou à "vouloir reconstruire une formation des enseignants ?"

"Certains considèrent que cette loi ne serait pas à la hauteur des intentions? Est-ce peu de choses après 80.000 suppressions de postes pendant cinq ans d'en créer 60.000 dans le contexte budgétaire que vous nous avez laissé? Est-ce peu de choses de consacrer au primaire deux tiers des nouveaux postes?", a-t-il notamment lancé.

Vincent Peillon fait ici référence à une interview de Benoist Apparu parue dans Le Monde daté du mardi 12 février.  Ainsi le député de la Marne ironise sur ce texte qui aurait : "un seul mérite : prouver que la gauche ne réformera jamais l'école". "Il aurait fallu donner des objectifs : rappeler que d'ici dix ans, 100% des jeunes doivent maîtriser le socle commun de connaissances, que 100% des jeunes doivent sortir du système diplômés, avec au moins un baccalauréat professionnel, 65% avec au moins un diplôme bac+2 et 50% avec au moins une licence (...) Malheureusement, cette loi d'orientation ne réduira ni les inégalités scolaires ni le nombre d'élèves en grande difficulté", selon lui.

Quant à la modification des rythmes scolaires, qui ne relève pas du projet de loi mais d'un décret déjà passé, elle "devra être conduite dans la durée", a affirmé M. Peillon, appelant à "penser aussi aux collégiens et lycéens dont les journées sont initialement lourdes et l'année trop déséquilibrée".

Au-delà de cette loi, qui "ne va pas résoudre toutes les difficultés", "de nouveaux chantiers sont ouverts: le collège unique, l'éducation prioritaire, les lycées professionnels, aucun sujet ne saurait être tabou, et certainement pas celui du métier d'enseignant", selon lui. Le débat devrait durer toute la semaine.

Lu sur Le Figaro.fr

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