Projet de loi sur l'école : les députés planchent, Peillon sous tension<!-- --> | Atlantico.fr
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Vincent Peillon souhaite créer 60 000 postes dans l'Education
Vincent Peillon souhaite créer 60 000 postes dans l'Education
©Reuters

Au boulot

Le texte affirme la priorité à l'école primaire pour lutter contre l'échec scolaire et recrée une formation spécifique des enseignants, qui avait été supprimée en 2010.

Journée importante pour Vincent Peillon. L'Assemblée nationale va débattre ce lundi sur son projet de loi sur l'école qui constitue une pièce maîtresse de sa politique. Outre la question des rythmes scolaires, les députés vont devoir analyser le rapport annexé au projet qui fixe l'objectif de 60 000 créations de postes dans l'Education sur le quinquennat. Une promesse de campagne controversée.

Le débat devrait durer toute cette semaine de vacances scolaires en Ile-de-France et à Bordeaux. Il débordera largement de cette seule question des rythmes, pas moins de 661 amendements ayant été déposés jusqu'à maintenant. Seulement environ 150 d'entre eux ont été retenus en commission fin février, mais la droite pourra revenir à la charge sur les autres durant la discussion en séance.

La commission des Affaires culturelles a voté un amendement, vivement combattu par l'UMP, intégrant dans les missions de l'école primaire "les conditions à l'égalité de genre". Pour les socialistes, il s'agit "d'une éducation à l'égalité entre les femmes et les hommes", mais pour Xavier Breton (UMP), cela consiste à promouvoir "une idéologie", la théorie du genre. Elle a aussi adopté une disposition invitant les enseignants "à intégrer les langues et cultures régionales dans leur enseignement afin d'en favoriser la transmission".

A l'initiative des écologistes, les députés ont aussi estimé que les écoliers devraient apprendre l'hymne européen, en plus de l'hymne national, dans le cadre de l'enseignement moral et civique, cher au coeur de Vincent Peillon. La commission veut aussi que la devise de la République et le drapeau tricolore soient apposés sur la façade de tous les établissements scolaires. Mais cet amendement ayant été intégré au rapport annexé au projet de loi, il n'aura pas de caractère obligatoire.

Des mesures accordant plus de moyens aux Rased, réseaux qui aident les enfants en difficulté hors de la classe, ont également été intégrées, ainsi que des actions de prévention contre les jeux dangereux, comme celui "du foulard". Le projet de loi sera soumis au vote final des députés le mardi 19 mars. Il devrait ensuite être examiné au Sénat vers le mois d'avril, pour une adoption définitive au début de l'été.

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