Terrorisme : deux jeunes arrêtés, ils "avaient été repérés sur Internet"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Terrorisme : deux jeunes arrêtés, ils "avaient été repérés sur Internet"
©

Pour éviter le pire

L'un d'eux faisait l'objet depuis l'automne dernier d'une surveillance sur internet, où il aurait tenu des propos à caractère islamiste radical et manifesté l'intention de se procurer des explosifs.

"Ils avaient été repérés sur Internet. Il y avait une volonté de fabriquer des explosifs et de passer à l'action", a indiqué le ministère de l'Intérieur. Les deux jeunes de 18 et 20 ans qui ont été interpellés ce jeudi matin dans un pavillon de Marignane dans les Bouches-du-Rhône dans le cadre d'une enquête à caractère terroriste, n'étaient pas des enfants de choeur. Depuis quelques semaines, les jeunes gens s'étaient mis en scène sur leurs profils Facebook où ils faisaient l'apologie du djihad en posant sur des photos avec des armes.

L'un deux, locataire du pavillon, avait installé la semaine dernière sur son toit un drapeau bleu avec des inscriptions en arabe.Ils avaient également téléchargé sur leurs sites une dizaine de vidéos à caractère djihadiste. Les interpellations ont eu lieu dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte fin février pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes terroristes", a-t-on précisé de source judiciaire.

L'enquête est menée par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), qui a été épaulée par l'unité d'élite du Raid pour effectuer les interpellations, dans un lotissement de la périphérie de Marignane. Les policiers évoquent des "jeunes marginalisés" et sans doute "un peu illuminés" mais prêts à passer à l'action. L'enquête s'est accélérée la semaine dernière quand les enquêteurs ont constaté qu'ils cherchaient à se procurer des armes et des produits servant à fabriquer des explosifs, ce qui a justifié leur interpellation.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !