Val de Marne : violée, elle identifie ses agresseurs grâce à Facebook<!-- --> | Atlantico.fr
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Remonter un réseau de violeurs via Facebook
Remonter un réseau de violeurs via Facebook
©Reuters

Personne n'échappe au 2.0

Une jeune femme qui affirme avoir été violée en 2009 par plusieurs jeunes dans le Val-de-Marne a retrouvé leur piste via le réseau social. Les adolescents nient les faits.

Traquer un malfaiteur sur Facebook et le retrouver c'est aujourd'hui possible. Une jeune fille de 19 ans a ouvert la voie en remontant la piste de ses violeurs présumés. Une façon de pointer les lenteurs d'une procédure qui ajoute un peu plus au supplice des victimes. A la suite de son investigation, deux jeunes hommes d'une vingtaine d'années ont été interpellés vendredi et mis en garde à vue avant d'être présentés à un juge d'instruction dimanche qui les a remis en liberté, considérés comme témoins assistés.

Au total, huit jeunes hommes sont mis en cause dans cette affaire qui remonte à quatre ans. A l'époque des faits, la victime a 15 ans. Elle aurait été entraînée dans la cave d’un immeuble de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) par un garçon qu'elle connaissait. Ce dernier aurait ensuite appelé ses copains pour profiter à leur aise de la jeune fille qui aurait été abusée tour à tour par chacun d'eux. La victime n'a déposé plainte qu'en 2011 pour viol en réunion, selon une source proche du dossier qui explique  qu'elle ne s'en sentait pas capable avant.

Grâce au fil Facebook du jeune suspect, à l'origine des faits, la jeune femme a pu identifier un de ses autres agresseurs. "Elle pensait avoir retrouvé sur Facebook ses huit agresseurs présumés, indique une source judiciaire. Elle en a finalement identifié deux d’entre eux". Arrêté, vendredi, à sa descente d’avion en provenance du Maghreb, un des deux suspects, présenté comme étant le jeune garçon l’ayant piégé, a nié les faits reprochés. Un autre, se sachant recherché par la police, s’est présenté vendredi à la brigade des mineurs du Val-de-Marne qui poursuit ses investigations pour retrouver les six autres violeurs présumés.

Lu sur le Parisien.fr

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