Jean-Yves Le Drian : " La mort d’Abou Zeid et de Belmokhtar serait une très bonne nouvelle mais ça ne réglerait pas tout"<!-- --> | Atlantico.fr
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"Tout laisse à penser qu'ils sont vivants", a de nouveau déclaré le ministre au sujet des otages français détenus en Afrique.
"Tout laisse à penser qu'ils sont vivants", a de nouveau déclaré le ministre au sujet des otages français détenus en Afrique.
©Reuters

Mali

Le ministre de la Défense était ce mardi matin l'invité de la matinale de Jean-Jacques Bourdin.

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian était ce matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin, alors que la confusion règne toujours autour de la mort d’Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar, deux des leaders djihadistes d'Aqmi.

Le ministre de la Défense n'a pas voulu officiellement confirmé la mort des deux hommes. "Le président tchadien fait les déclarations qu’il estime devoir faire. Tant que nous n’avons pas les preuves pour l’un comme pour l’autre, nous ne pouvons pas le dire à cet instant. Des rumeurs ne font pas une information", estime-t-il. Si la mort des deux terroristes était confirmée, le ministre estime que "ce serait une très bonne nouvelle. Mais ça ne réglerait pas tout."

Concernant les otages détenus français en Afrique, Jean-Yves Le Drian s'est contenté de déclarer que "tout laisse à penser qu'ils sont vivants. Nous avons des informations sur le ou les lieux où ils sont détenus mais je n’en dirai pas plus. La discrétion est la première vertu sur cette question". "Si les otages avaient été tués, les ravisseurs l’auraient fait savoir", a-t-il rajouté.

Sur les négociations avec les ravisseurs et sur certaines familles qui demandent à l'Etat de négocier avec Aqmi, le ministre n'en dit pas plus : "Je comprends très bien l’angoisse de ces familles. Elle est respectable, mais ne nous pouvons pas en dire plus. Nous utilisons tous les moyens pour les libérer".

De manière plus générale, sur les finances de l'armée française, le ministre a déclaré : "Nous avons un livre blanc rédigé avant la crise. Il est caduc, il faut en faire un autre adapté à la situation de crise. Il faudra faire des choix."  Il a notamment pointé l'importance de technologies comme les drones dans l'intervention au Mali.


Lu sur RMC.fr

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