Mali : Aqmi confirme la mort d'Abou Zeid mais dément celle de Mokhtar Belmokhtar<!-- --> | Atlantico.fr
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la mort du djihadiste Abou Zeid avait été annoncée par l'armée tchadienne
la mort du djihadiste Abou Zeid avait été annoncée par l'armée tchadienne
©Ahamadou Cissé

Conflit

Un représentant d'Al Qaïda au Maghreb islamique a confirmé à l'agence Sahara Médias la mort d'un de ses chefs, Abou Zeid, tué par un bombardement aérien français. Mais a démenti celle de Mokhtar Belmokhtar.

Le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud a déclaré sur Europe 1 ce lundi que la mort au Mali du chef jihadiste Abdelhamid Abou Zeid, annoncée côté tchadien, était "probable". "C'est probable, mais ce n'est que probable, nous ne pouvons avoir de certitude pour l'instant, parce que nous n'avons pas récupéré le corps", a-t-il précisément déclaré. Quant à Mokhtar Belmokhtar l'ancien chef d'AQMI, l'amiral est encore plus prudent : "Sur les forums djihadistes apparaissent depuis hier un certain nombre d'informations disant qu'il serait toujours vivant. C'est la raison pour laquelle, je suis moi-même d'une extrême prudence". Aqmi, d'ailleurs, a confirmé la mort d'Abou Zeid ce midi et démenti celle de Mokhtar Belmokhtar par la même occasion.

Une prudence due également à la situation des otages français au Mali, qui auraient pu se trouver avec Abou Zeid au moment de l’attaque de l’armée tchadienne et des bombardements de l’aviation française. "Nous ne savons pas où se trouvent les otages. La totalité des opérations que nous menons est faite en gardant à l'esprit le fait que nous pouvons nous rapprocher d'eux. Nous organisons nos opérations pour être sûr que nous pouvons les préserver", a-t-il cependant déclaré.

L’amiral Guillaud a également commenté la guerre au Mali, qui n’est presque pas couvert par la presse, les zones de conflits étant interdites aux journalistes : "Sur le terrain, nous découvrons une organisation industrielle du terrorisme. Plus d'une cinquantaine de caches, dans des hangars ou des grottes, plus d'une dizaine d'ateliers de fabrication - y compris de bombes. Dans l'un des ateliers, il y avait vingt bombes artisanales en cours de fabrication, a rapporté l'amiral. Ceci vous montre que cela dépasse l'Adrar des Ifoghas, ça dépasse le Mali, ça dépasse le Sahel, c'était expansionniste".

Lu sur l'Express

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