Mali : le gouvernement ne confirme pas la mort d'Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Peu d'informations filtrent sur la teneur des combats au sein de l'Adrar des Ifoghas, le sanctuaire où se sont réfugiés les combattants d'AQMI.
Peu d'informations filtrent sur la teneur des combats au sein de l'Adrar des Ifoghas, le sanctuaire où se sont réfugiés les combattants d'AQMI.
©Reuters

Guerre contre le terrorisme

La France craint que des otages français aient pu être tués durant les combats.

Le gouvernement se refuse toujours à confirmer la mort de Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar, le chef et l’ancien chef d’Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI). Dans une interview à la Dépêche du Midi à paraître lundi, rendue publique par son ministère, Jean-Yves Le Drian a prévenu qu'"une rumeur répétée à l'envi ne fait pas une information". " Prudence donc pour le gouvernement, qui ne "peut pas parler au conditionnel", et ce malgré les déclarations très confiantes du Tchad et de son président Idriss Déby, assurés de la mort des deux chefs djihadistes.

Le SITE, centre de surveillance des sites islamistes, a fait savoir que selon des discussions repérées sur des forums de discussion islamistes, l'Algérien Mokhtar Belmokhtar serait toujours en vie selon un participant à la discussion. Toujours selon le même participant, Belmokhtar va se manifester prochainement en diffusant un message confirmant qu'il est bien en vie, poursuit le SITE.

Belmokhtar, qui serait le cerveau de la prise d'otages meurtrière survenue en janvier sur le site gazier algérien d’In Amenas, est "en vie et bien portant, et il conduit en personne la bataille", déclare ce participant dans son message. Le Borgne a été annoncée plusieurs fois morts par le passé.

La grande prudence et la discrétion du gouvernement français autour des opérations au Mali s’explique car il craint que des otages français aient été victimes des combats. Le ministre attendrait donc d’obtenir toutes les informations sur la situation sur le terrain avant de confirmer ou d’infirmer la mort des deux principaux chefs djihadistes présents au Mali.

Lu sur Le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !