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Mort d'Abou Zeid chef d'Aqmi : "très crédible" selon un responsable américain, Hollande ne confirme pas
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Grand flou

François Hollande s'est refusé à confirmer l'annonce de la mort d'Abou Zeid. Des tests ADN ont été pratiqués en Algérie afin de confirmer sa mort.

Abdelhamid Abou Zeid, l'un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a t-il été tué par les forces françaises intervenant dans le nord du Mali ? L'information est jugée "très crédible" par un responsable américain. "Si cela est vrai, ce serait un coup significatif porté à Aqmi", a-t-il déclaré à l'AFP sous couvert de l'anonymat. Selon la chaîne algérienne Ennahar TV, Abdelhamid Abou Zeid serait mort avec 40 autres islamistes dans le nord du Mali, tandis que trois jihadistes auraient été arrêtés par les troupes françaises. Des tests ADN ont été pratiqués en Algérie afin de confirmer sa mort, a rapporté vendredi le quotidien algérien El Khabar.

François Hollande s'est quant à lui refusé à confirmer l'annonce de la mort d'Abou Zeid. "Des informations circulent, je n'ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu'au bout de l'opération ", a-t-il déclaré vendredi alors qu'il évoquait l'opération militaire au Mali dans un discours à Paris consacré à l'aide au développement. Dans cette allocution, le président a affirmé que l'opération déclenchée le 11 janvier pour chasser les djihadistes du nord du Mali était "sans doute dans sa phase ultime", consistant à aller les chercher dans une zone montagneuse où ils sont réfugiés au nord-est du pays. Auparavant, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem avait déclaré : "C'est à prendre au conditionnel, nous n'avons pas de confirmation officielle", invitant à faire preuve "d'une extrême prudence".

De son vrai nom Mohamed Ghedir, l'Algérien Abou Zeid, 45 ans, est considéré comme l'un des chefs les plus radicaux des groupes islamistes du nord Mali, soupçonné notamment de la prise en otages de nombreux occidentaux, rapporte l'AFP. Petit et maigre, il est apparu pour la première fois en 2003 lors du spectaculaire enlèvement dans le grand sud algérien de 32 touristes européens par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), ancêtre d'Aqmi.

Ancien trafiquant devenu islamiste radical dans les années 1990 en Algérie, il est notamment soupçonné d'être responsable de l'enlèvement au Niger du Britannique Edwin Dyer, exécuté en juin 2009. Il serait aussi responsable du rapt en septembre 2010, toujours au Niger, de cinq Français, un Malgache et un Togolais sur un site d'uranium exploité par le groupe français Areva. Quatre de ces Français sont toujours aux mains d'Aqmi. Pendant l'occupation du nord du Mali par les groupes islamistes, Abou Zeid a été vu à Tombouctou et à Gao.

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