Jean-François Copé : "c'est important de regarder 2017, mais avant 2017 il y a 2014"

Jean-François Copé rappelle à l'ordre ses amis de l'UMP. Pas question de se désolidariser. Après des élections internes catastrophiques en novembre dernier, le parti a peiné à retrouver son unité. Finalement, il y est parvenu mais dans la douleur. Alors Jean-François Copé ne veut pas une énième chamaillerie qui porterait atteinte à l'image du parti.

Le maire de Meaux a donc indiqué au lendemain du meeting au cours duquel François Fillon s'est mis en orbite en vue de la présidentielle, "ma mission est de rassembler tout le monde", "je crois que nous y parvenons bien". "Je voudrais dire à chacun des amis, et même à mes aînés: c'est important de regarder 2017, mais avant 2017 il y a un rendez-vous incontournable qui est 2014", année de municipales, a poursuivi l'ex-ministre.

"Il faut qu'on mesure ici le mécontentement immense des Français aujourd'hui", a-t-il assuré. "Nous devons absolument montrer aux Français qu'un autre chemin est indispensable", "l'UMP a là l'occasion de changer la vie des Français", a-t-il analysé à propos des prochaines municipales. Concernant cette élection à Paris, alors que Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate, était mardi soir au meeting de l'ex-Premier ministre, Jean-François Copé a observé : "lorsqu'il y a plusieurs candidats, il est tout à fait normal de les départager par des primaires".

Il a cependant noté que l'ancienne ministre de l'Ecologie "est plutôt en pointe", "c'est une très bonne candidate, je le lui ai dit". "C'est une personnalité qui apporte beaucoup à Paris", selon lui.